Le patron des Wizards n’a évidemment pas été le seul à influencer Bradley Beal dans sa décision. Récemment invité par la franchise, Ray Allen a également joué un rôle dans la prolongation de contrat de l’arrière à Washington. Interrogé par Adrian Wojnarowski, Bradley Beal assure qu’il a échangé avec l’ancien shooteur durant l’été.
« Il était à Milwaukee et Seattle et ces années étaient rudes vous savez », explique ainsi le Wizard. Ils n’ont pas toujours été bons mais il était l’un des meilleurs joueurs et il s’assurait toujours que ces équipes soient en playoffs ou se démarquent. »
Ray Allen a connu de belles années, tant individuellement que collectivement, avec les Bucks et son trio avec Sam Cassell et Glenn Robinson. Avec à la clé une finale de conférence en 2001, perdue face aux Sixers. Ses années avec les Sonics ont été plus compliquées, hormis cette folle saison 2004-2005 terminée au second tour des playoffs.
« Il m’a dit », reprend Bradley Beal : « Au final, c’est ta décision. Tu es le seul à pouvoir te rendre heureux, tu dois faire ce qu’il y a de mieux pour toi. » Cela passera donc par continuer de connaître les hauts et les bas d’une équipe avec laquelle il veut améliorer son leadership.
« Tu ne peux pas te dire : ‘Est-ce que l’herbe est plus verte ailleurs ? N’allons-nous pas être aussi bons ici ?’ Tu ne peux pas nécessairement penser en ces termes parce que tu peux toujours te faire l’avocat du diable en même temps, il ne faut pas en démordre. »
Certes, mais Braldey Beal n’oublie sans doute pas non plus la seconde partie de la carrière de Ray Allen. Après Milwaukee et Seattle, il s’est allié à Paul Pierce et Kevin Garnett à Boston, puis a rejoint le « Big Three » du Heat pour un nouveau titre. À voir quelle voie suivra Bradley Beal si les Wizards restent moribonds.