« Le coach nous a dit dès le premier jour : ‘Le grand frère n’est plus là. RJ et Zion ne sont plus là. On devra se comporter comme une équipe de Duke à l’ancienne’. Et c’est ce qu’on a fait. On a trouve notre identité. » Freshman des Blue Devils, Cassius Stanley a plutôt réussi sa première sortie universitaire avec 13 pts à 5 sur 6 aux tirs, et surtout Duke s’est imposé sur le fil (68-66) face à Kansas dans la première grosse affiche de la saison, disputée au Madison Square Garden, dans le cadre du Champions Classic.
« On est une équipe dure, costaude, accrocheuse » poursuit Cassius Stanley. « Ce sera peut-être moche, mais on ira chercher la victoire. On va être très, très, très agressif. »
Kansas peut le confirmer puisque les hommes de Bill Self ont perdu 18 de leurs 28 ballons en première mi-temps, et le public new-yorkais ne s’est finalement pas ennuyé avec beaucoup de séries comme ce 14-0 des Jayhawks en début de deuxième mi-temps, auquel Duke va répondre par un 11-1. Finalement, c’est Tre Jones, l’ancien coéquipier de Barrett et Williamson, qui va faire la différence en inscrivant les six derniers points de son équipe.
« C’est le plus grand rêve de n’importe quel basketteur en grandissant : essayer de réaliser de grandes actions en fin de match pour faire gagner son équipe. Et il n’existe pas meilleur endroit pour le faire » résume ainsi Tre Jones, auteur de 15 points et 7 passes.
Coach K. est évidemment ravi de pouvoir encore compter sur lui pour entourer une belle bande de freshmen : « Je pense que c’est Tre qui a fait la différence. On a beaucoup de jeunes, beaucoup de nouveaux. Lors de nos 30 premiers entraînements, on a vraiment essayé de bien défendre, et ça a payé ce soir. On a vraiment bien défendu, et tout a commencé par ce gamin et son sang-froid en attaque. »