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Fâché avec Donald Sterling, Doc Rivers avait « démissionné »… une semaine après son arrivée aux Clippers

L’ancien propriétaire de la franchise voulait bloquer l’arrivée de J.J. Redick, provoquant le vrai-faux départ de Doc Rivers, qui venait de s’engager.

Coach le plus éphémère de l’histoire des Clippers. Doc Rivers est passé tout près de décrocher ce « titre » en 2013. Cette année-là, il quitte Boston pour rejoindre Los Angeles et son tandem Chris Paul – Blake Griffin. Dans l’idée d’encore mieux entourer ces derniers, un transfert d’ampleur est mis en place dans la foulée de l’arrivée du coach.

L’idée de ce deal à trois équipes ? Que les Clippers mettent la main sur J.J. Redick tout en faisant une croix sur Eric Bledsoe et Caron Butler, envoyés aux Suns. C’est ici que les choses se tendent entre Doc Rivers et le grand patron des Clippers à l’époque, Donald Sterling.

« J’étais en poste depuis six jours et j’ai démissionné », commence Doc Rivers, interrogé par le Los Angeles Times. « Le transfert se faisait et tout le monde le trouvait génial. J’ai pris un vol pour rentrer chez moi à Orlando pour quelques jours et j’ai reçu un appel d’Andy Roeser (alors président des Clippers) me disant que Donald Sterling ne voulait pas du transfert. J’ai dit : ‘Comment ça ? C’est déjà fait. J.J. est free agent. Il a refusé un autre contrat pour signer avec nous. Si on ne le fait pas, on n’aura jamais d’autre free agent. Notre parole est en jeu’. »

« Non, non, non, non ! »

Doc Rivers, également vice-président des opérations basket des Clippers, pense avoir le dernier mot dans ce genre de situation. Ce n’est pas le cas. Donald Sterling et lui s’appellent. L’ancien coach des Celtics se souvient avoir crié depuis le parking de l’aéroport : « Non, non, non, non ! Tu ne vas pas faire ça. Ma réputation est en jeu ! »

À la fin de la conversation, il lâche même : « Si tu n’acceptes pas cet échange, je démissionne. Il m’a dit : ‘Tu ne peux pas, tu as signé un contrat de cinq ans. Je m’assurerais que tu ne puisses plus coacher nulle part !’ J’ai répondu : ‘Ça me va, je trouverai un job. Je ferai quelque chose mais je ne vais pas l’accepter (annuler l’échange). Je lui ai donné ma parole et je lui ai serré la main. »

Le lendemain, Doc Rivers apprend finalement que l’échange… est validé. « Je n’ai toujours aucune idée de ce qu’il s’est passé, j’imagine que Donald a changé d’avis mais je devais démissionner. » Le coach avait bien fait d’insister car le shooteur connaîtra certaines de ses plus belles années en carrière avec les Clippers.

Il « calme » les Clippers dès la première réunion

Cet épisode avec Donald Sterling, emporté depuis par le scandale lié à ses propos racistes, n’a pas été le seul dans l’arrivée mouvementée de Doc Rivers chez les Clippers. En quittant à Boston à l’époque, le coach veut s’offrir un nouvel élan. Mais il déchante rapidement à Los Angeles.

« J’ai su en l’espace de trois jours que j’avais commis une erreur », assure-t-il. « L’organisation pensait que j’étais le diable. Je me souviens très bien de la première réunion avec eux. Les gens disaient qu’ils étaient en place depuis 15 ou 20 ans. Et j’ai dit : ‘Sans vouloir vous offenser, c’est la pire franchise de ces 20 dernières années. Bordel mais pourquoi le célébrer ?’ J’étais juste honnête. Je ne suis jamais impressionné par ceux qui pensent que la longévité est positive, à moins que cette longévité soit synonyme de succès. La pièce est devenue silencieuse, je savais que je m’étais fait de nombreux ennemis mais ça m’allait ».

Six saisons plus tard, Doc Rivers est toujours là. En bien meilleurs termes avec le patron actuel, Steve Ballmer, le coach est finalement bien parti pour battre un record de longévité dans la franchise à ce poste.

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