Cette Coupe du Monde a été l’occasion de redécouvrir le talent de deux anciens intérieurs NBA avec le Brésilien Anderson Varejao (36 ans) et l’Argentin Luis Scola. Mardi, Luis Scola a livré une véritable démonstration face à la raquette serbe (20 points, 5 rebonds, 2 passes décisives, 1 contre, 1 interception, 21 d’évaluation).
Sur le plan personnel, l’ancien intérieur des Rockets réalise un tournoi de haut niveau (17.8 points, 7.3 rebonds et 1.7 passe décisive par match). Mais ce que le collectif argentin réalise depuis dix jours est encore plus beau.
La qualification en demi-finale a des airs de miracle pour de nombreux observateurs, y compris dans son pays, mais pas pour lui, qui disputera son 40e match en Coupe du monde ce vendredi et terminera quoi qu’il arrive la compétition à hauteur du Brésilien Ubiratan Pereira Maciel, recordman du nombre de matchs joués en Coupe du monde (41 entre 1963 et 1978).
« Loin d’être un miracle »
« Ça signifie beaucoup », a-t-il déclaré. « C’est juste que ça me gêne que les gens parlent de miracle, de surprise, du fait que personne n’y croyait. Je vais vous dire, il y a 22 personnes qui y croyaient ces deux derniers mois (l’équipe et le staff). C’est tout ce dont on a besoin, juste 22 personnes. On les a bien eus et c’est loin d’être un miracle. On a joué un très bon match de basket. On a une bonne équipe, qui fait un super tournoi et qui a mérité sa victoire. »
Deuxième meilleur scoreur de l’histoire de la compétition (680) derrière le Brésilien Oscar Schmidt (906), Luis Scola aura l’avantage d’avoir un jour de repos supplémentaire qui ne sera pas de trop face à ses futurs adversaires en demi-finale. Place à France – USA qu’il va pouvoir regarder en toute décontraction, dès 13h, ce mercredi.