La saison passée, seul James Harden a davantage tenté sa chance que Kemba Walker dans toute la ligue. L’ancien meneur des Hornets a pris 1684 shoots, soit 20.5 par match et c’était selon lui la condition sine qua non pour espérer que Charlotte soit compétitif.
Théoriquement, ce ne sera plus le cas à Boston, ce qui semble le réjouir. « Mon rôle va changer et j’en suis impatient », déclare-t-il sur NBC Sports. « Ce sera nouveau, et je ne vois pas cela comme un fardeau. À Charlotte, je devais être parfait chaque soir, je devais faire un grand match, sinon on allait galérer pour gagner. Avec l’effectif d’ici et le talent offensif, ce sera différent. »
Mais le All-Star parviendra-t-il à chasser le naturel, le même qui lui permet de coller parfois 40 ou 50 points ?
« Je pense qu’il va y avoir beaucoup d’espace. Je suis un passeur aussi, je suis un joueur collectif. Après, j’adore marquer des points. Si j’ai une opportunité de le faire, je marque, mais quand les défenseurs montent sur moi, et que je vois les joueurs ouverts, je sais m’adapter. Je vais beaucoup plus donner la balle. »
Il faudra encore le prouver mais Kemba Walker a tellement traversé les années avec de belles performances individuelles mais des saisons coupées en avril qu’il semble déterminé à faire les efforts pour le simple plaisir de jouer la postseason. « Ça me démange », reconnaît-il. « Je m’attends à retrouver les playoffs. Je n’y ai participé que deux fois, mais ce furent comme les deux meilleurs moments de ma carrière. Il y a une telle intensité, une telle passion. Je veux en faire partie. »