Après 23 ans au poste d’assistant coach en NBA et à 60 ans, Elston Turner reconnaît qu’il aurait pu désormais rester calé devant sa télévision ou ne plus rien faire. Mais adorant son travail, et avec l’opportunité de rejoindre Houston, il n’a pas résisté.
« Avec les Rockets, on est un peu dans le même bateau », compare-t-il. « J’ai connu les finales de conférence par le passé et je n’ai pas réussi à les gagner. Je n’ai pas apprécié cette sensation. Toujours pas d’ailleurs. J’ai toujours la même faim. Je suis là pour gagner. »
Ses expériences amères remontent à 2000 et 2002, à chaque fois contre les Lakers. « Avec Portland, on a eu 15 points d’avance dans le dernier quart-temps du Game 7. Avec Sacramento, on a perdu le Game 7 à domicile. La manière avec laquelle les Rockets ont perdu est toujours frustrante. Ça donne encore plus faim pour revenir la saison suivante. »
Déjà passé par Houston entre 2007 et 2011, Elston Turner remplacera le très précieux Jeff Bzdelik, le monsieur défense de la franchise depuis 2016, désormais en partance pour New Orleans.
« J’aime la variété », annonce-t-il. « De la même manière qu’on ne peut pas évoluer avec un seul système en attaque pendant tout un match, il faut faire la même chose en défense. Une façon de jouer ne convient pas aux 30 équipes de la ligue. Il faut s’adapter à son adversaire, ses forces, ses faiblesses. Il faut être souple. »