S’il fallait oser une comparaison, porter le nom de Sabonis en jouant au basket en Litunaie, c’est comme être le fils de Zinédine Zidane en football en France. Rien que ça. L’intérieur des Pacers en est conscient mais il souhaite imiter son père, l’immense Arvydas Sabonis, à quelques semaines de la Coupe du Monde en Chine.
« J’ai grandi en regardant mon père jouer », se souvient-il. « Gamin, je voulais simplement suivre ses pas : jouer pour mon pays, affronter les autres pays et gagner des médailles. »
Le palmarès international de l’ancien pivot des Blazers est à l’image du joueur qu’il était : géant. Avec l’URSS puis la Lituanie, Arvydas Sabonis a tout gagné : champion olympique en 1988 et médaillé de bronze en 1992 et 1996, champion du monde en 1982 et médaillé d’argent en 1986. Et enfin champion d’Europe en 1985 avec en plus deux médailles de bronze en 1983 et 1989.
Domantas, lui, a encore du chemin à faire même s’il a déjà évolué avec l’équipe nationale, remportant une médaille d’argent à l’Eurobasket 2015. « Porter le maillot de l’équipe nationale fut un énorme moment pour moi », raconte-t-il pour sa première grande compétition.
À la Coupe du Monde, la compétition sera encore plus relevée, et dès le premier tour, la Lituanie sera en danger puisqu’elle est dans le groupe de la mort avec le Canada, l’Australie et le Sénégal. Avec deux équipes qualifiées…