Même s’il termine sa saison sur une défaite en Euroleague, le pari de Rick Pitino au Panathinaikos a plutôt fonctionné. Son équipe a été sortie par le Real Madrid de Rudy Fernandez et d’Anthony Randolph après un « sweep » (3-0) infligé au premier tour des playoffs de l’Euroleague. Mais la seule qualification du Pana pour les phases finales tenait déjà du petit miracle.
Poussé vers la sortie de la NCAA, Rick Pitino est arrivé en décembre dernier alors que l’équipe était en mauvaise posture dans cette compétition. Avec lui, le club grec a pu remporter sept de ses huit dernières sorties pour finalement se qualifier. Mais l’ogre madrilène, tenant du titre, a mis fin aux rêves de « Final Four ».
« J’adore coacher ici », réagissait le coach, qui dit n’avoir jamais connu des fans aussi passionnés qu’en Grèce. « J’aime bosser avec ces gens. On a un propriétaire fantastique et très passionné, un super GM avec Manos (Papadopoulos). J’aime tout du Panathinaikos. »
Son avenir s’inscrit-il donc en Grèce, alors que des rumeurs évoquaient des contacts avec les Cavs (que ces derniers ont démenti) par exemple ? Ou s’agit-il surtout d’un moyen de se positionner pour un retour aux Etats-Unis ?
« J’aimerais gagner un titre », continuait Pitino. Un « Final Four » n’a jamais été suffisant pour moi. J’aimerais gagner un titre, je ne sais pas si ce sera comme ça. Si je reviens, et c’est un grand « si », je ferai tout mon possible pour permettre aux joueurs, non pas seulement d’atteindre le « Final Four » mais de gagner un titre. »