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La prière de Jeremy Lamb a été entendue

Le swingman des Hornets n’a pu expliquer son panier miraculeux au buzzer sur le parquet de Toronto que par une intervention divine.

Ou quand jour du Seigneur rime avec buzzer beater. Jeremy Lamb a été le héros de la fin de match folle entre Raptors et Hornets avec son panier du milieu de terrain qui a permis à Charlotte de rafler la mise à la dernière seconde.

Ce n’est pas tous les jours qu’on voit un tel scénario se produire avec un tir décisif inscrit d’aussi loin. En vingt ans, seul Tyreke Evans avait ainsi réussi à claquer un panier à près de 15 mètres de la cible au buzzer (en 2010).

Agneau de Dieu…

Jeremy Lamb a modestement déclaré qu’il n’avait plus marqué un buzzer beater de la sorte depuis sa plus tendre enfance. « La dernière fois ? Ça devait être devant chez moi, en comptant les secondes à haute voix », s’est-il remémoré.

Jeremy Lamb avait pourtant déjà inscrit un buzzer beater improbable en décembre dernier face aux Pistons. Mais rien de comparable avec celui de cette nuit. La stupeur a été générale, dans les travées de l’Air Canada Centre comme dans les deux camps, y compris pour l’intéressé, qui a eu bien du mal à se remettre de son exploit aux airs de miracle.

À chacun son qualificatif. James Borrego a vu une « bombe » là où Kemba Walker a cru déceler une intervention venue de l’au-delà. « Il a envoyé une prière. J’imagine que les dieux du basket étaient de notre côté ce soir. C’était un tir incroyable ».

Pour Pascal Siakam, ce panier résume toute la « folie du mois de mars » qui s’empare des salles de basket du pays chaque année. « Il a mis un tir difficile, je ne sais pas comment j’aurais pu mieux le défendre », a souligné le Camerounais.

« Je n’ai aucune idée de ce qui a pu se passer. Je veux remercier Jesus Christ, car c’est seulement grâce à lui si ce shoot est rentré », a confié Jeremy Lamb après le match, récompensé de sa meilleure saison statistique (15.2 points, 5.7 rebonds par match) par ce panier venu de nulle part. Lorsque j’ai tiré, je l’ai bien senti, mais je me disais dans ma tête : « C’est trop beau pour être vrai ». Je n’aurais jamais cru qu’il puisse rentrer. Je pensais que j’allais être proche de le mettre. De voir le ballon transpercer le filet, c’était irréel, a-t-il ajouté. Ça fait du bien. On s’est battus tout le match, tous les joueurs qui sont entrés ont contribué et on bien joué. Ils ont réussi un gros run sur la fin. C’est super de pouvoir l’emporter en terminant comme ça ».

Les Hornets veulent encore y croire

Il fallait bien deux miracles pour que les Hornets se remettent à croire à une éventuelle participation aux playoffs. Le premier a eu lieu la veille, lorsque les coéquipiers de Kemba Walker ont rattrapé 18 points de retard pour battre les Celtics, et le second cette nuit, en terre canadienne. Si bien qu’aujourd’hui, on se remet à parler de Top 8 en Caroline du Nord, Charlotte n’étant toujours qu’à deux succès du Heat, actuellement dernier qualifié pour les joutes de fin de saison.

« J’ai le sentiment que c’est en train de tourner de notre côté. Si on continue à jouer comme ça, on va se donner une chance d’y arriver », a conclu James Borrego dont le choix de reconfigurer ses rotations s’est avéré payant.

Au vu du calendrier à venir (San Antonio demain puis un road-trip avec les Lakers, Golden State, Utah et New Orleans au programme avant de retrouver les Raptors), les Dieux du basket n’ont toutefois pas intérêt à chômer s’ils veulent exaucer l’ultime vœu des protégés de Michael Jordan…

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