Avant d’accueillir les Celtics ce soir, Brett Brown laisse Joel Embiid au repos pour ce déplacement à Charlotte. Malgré cette absence de marque, le début de match est en faveur des Sixers. J.J. Redick à longue distance et Ben Simmons toute en puissance allument les premières mèches. Personne à Charlotte ne peut stopper Redick. Le shooteur de Philadelphie est dans un grand soir et il permet aux Sixers de creuser un premier écart (21-15).
JJ Redick régale
Fort heureusement pour Charlotte, Kemba Walker est en forme, et il reçoit le soutien de Jeremy Lamb pour recoller au score juste avant la fin du 1er quart-temps (31-30). De retour sur le parquet, Redick continue son récital à 3-points. Trouvé par ses coéquipiers dans de bonnes conditions, l’ancien Clipper régale et Philly reprend le large (50-41). Même si l’absence d’un point d’ancrage à l’intérieur est par moment problématique, les Sixers ont tellement de talent sur les ailes qu’ils trouvent une foule de solutions.
Quand ce n’est pas JJ Redick, c’est ainsi Tobias Harris qui s’occupe de porter l’attaque. Dans un style un peu différent certes, mais avec une efficacité identique (56-48). Dans le dur, les Hornets s’en remettent encore à Lamb pour revenir au score. Son tir à 3-points puis sa belle passe pour Miles Bridges relancent les Hornets. Les Sixers ont baissé d’intensité face aux remplaçants de Charlotte. Grâce à l’énergie de Dwayne Bacon et de Bismack Biyombo, Charlotte revient à trois points à la mi-temps (62-59).
Le réveil de Kemba Walker
Au retour des vestiaires, Kemba Walker et Ben Simmons se livrent un vrai duel de All-Stars. Les deux meneurs de jeu ont du feu dans les jambes et se rendent coup pour coup. Tant mieux pour les fans des Hornets et pour le suspense. Les Hornets jouent plus dur, c’est indéniable. Défensivement, ils forcent leurs adversaires à scorer sur des exploits. Le problème, c’est que Simmons, Butler ou Harris ont tellement de talent qu’ils peuvent se sortir de situations compliquées. Grâce au « step back » de Jimmy Butler, les Sixers continuent de faire la course en tête (82-76).
Mais les hommes de Brett Brown, comme souvent, se laissent aller… Poussés par leur public, les Hornets infligent un 13-3 et à la fin du 3e quart-temps, ils sont devant (89-85). Le banc de Philly n’apporte pas grand-chose, et Jeremy Lamb, encore lui, mais surtout Frank Kaminsky maintiennent une possession d’avance (98-95).
Jimmy Butler, l’homme du « money time »
Comme à chaque fois que les deux équipes se sont affrontées cette saison, le suspense est au rendez-vous. Bousculés, les Sixers s’en remettent à leurs hommes forts. JJ Redick à 3-points et Tobias Harris sur le drive offrent l’opportunité aux Sixers de recoller au score (102-102). Le money time approche et l’occasion pour Butler de montrer qu’il reste le « go-to-guy » en l’absence de Joel Embiid. Ses cinq points de rang replacent Philly devant au score (107-102), mais Lamb lui répond et les deux équipes sont encore au coude à coude à moins de deux minutes de la fin (109-109).
Jimmy Butler, encore lui, puis James Ennis marquent à 3-points et semblent tuer le suspense (115-109)… Sauf que Jeremy Lamb assure aux lancers-francs pour revenir à -1 (115-114). Derrière, c’est Harris qui ne tremble pas aux lancers-francs, et Philly arrache une victoire qui lui permet de faire le trou sur les Pacers dans la course au podium à l’Est.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.