Il aura fallu attendre un titre de rookie of the year, un titre de meilleur scoreur de la ligue, un titre de champion du monde et un titre de MVP du championnat du monde pour que Durant y arrive. Mais ça y est. Dans son antre du Ford Center, Kevin Durant a enfin réalisé un shot au buzzer.
Sur le côté droit du terrain, derrière l’arc, bien tenu en défense par Gallinari, le grand ailier du Thunder s’en retournait tranquillement dans un sourire jusqu’à ce que ses coéquipiers le fassent tomber au sol. Le fassent revenir à la réalité. KD est un boss !
Des Knicks uptempo
Si les Knicks n’avaient jamais encore gagné en terre indienne, ils se préparaient bien volontiers à changer cette dynamique hier soir. Et également à briser leur série infâmante de 5 défaites de suite. Et sans le shoot incroyable de Durant, Stoudemire et les siens tenaient leur résultat. Retour sur l’action.
Le début de match est serré mais l’entâme des Knicks est la meilleure. Constamment porté vers l’avant avec un Felton inspiré à la passe (bien plus qu’aux shoots : 10 points à 5/16 et 7 passes), les joueurs de D’Antoni imprimaient ce fameux jeu d’attaque en moins de 7 secondes. Gallinari (23 points), Fields (11), Douglas (10), Walker (12) en étaient les principaux bénéficiaires, eux qui remplissaient les couloirs sur les ailes pour terminer les actions de jeu rapide.
Stoudemire finit lui à 18 points et 12 rebonds. Il a dû livrer un âpre combat avec Serge Ibaka (12 points et 15 rebonds) et les deux joueurs ont récolté une technique lors d’un accrochage dans le dernier quart. Mais il était écrit que le sort de ce match se jouerait sur un coup de dé. Felton aura eu trois occasions dans les dernières 48 secondes, Durant ne ratera pas la sienne.
Le Thunder à la dure
Le Thunder était encore à la traîne dans le dernier quart. Quand Russell Westbrook (28 points, 5 rebonds, 5 passes) nous sortait une action primée avec la faute de Douglas, OKC revenait à 3 points avant que KD ne réduise cet écart à sa plus simple marge avec 2 minutes à jouer.
La suite, c’est celle que l’on connaît. Malgré ses récentes difficultés avec son shoot (seulement 30% de réussite sur les deux derniers matchs perdus à l’extérieur – et un début de match à 5/16 contre les Knicks), Durant n’a jamais baissé les bras. Au contraire, à secondes du terme, il intimait à Scott Brooks de dessiner un schéma le mettant en isolation pour la gagne.
« Au moment où j’ai lâché le cuir, j’ai ressenti que tout n’était que silence. Et une fois la balle dans le panier, je n’ai pas entendu grand-chose. J’ai juste regardé vers le banc. Et puis je suis revenu à moi, et là j’ai entendu la foule. C’est sans conteste une des meilleures sensations que je n’ai jamais eu dans cette ligue. »
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