« Quand on est arrivé à cette troisième prolongation, j’ai dit à D-Lo : « Tu joues trop tranquille, tu es All-Star, je me dois de te rappeler que tu es un calibre au-dessus ». Vous avez vu ce que ça a donné. »
Vu le récital de D’Angelo Russell dans la troisième prolongation de la victoire des Nets à Cleveland, les mots de DeMarre Carroll ont sûrement résonné dans la tête de son camarade.
D’abord maladroit, avec un 5/18 aux tirs – et 7 balles perdues – dans le temps réglementaire, l’ancien Laker a enchaîné avec un 8/12 sur les trois prolongations, donc un 6/6 dans la troisième, pour y inscrire 14 de ses 36 points. Le troisième plus gros total de l’histoire en saison régulière pour D’Angelo Russell, jamais aussi à l’aise que lorsque la pression monte.
Du sang glacé dans les veines…
Accrocheurs, les Cavaliers ont finalement dû lâcher l’affaire quand D’Angelo Russell a planté son ultime panier, de loin, pour donner 7 points d’avance aux Nets à 45 secondes de la fin. Il a donc pris le choses en main alors que DeMarre Carroll, mais aussi Caris LeVert et Jarrett Allen, aient eu avant ça des opportunités de rafler la mise à la sirène, sans réussite.
Kenny Atkinson ne lui avait rien demandé à l’inverse, mais vu que son meneur de jeu a assuré dans son numéro de soliste, il l’a laissé faire. « Il a pris les choses en main seul », assure l’entraîneur au New York Post. « À un moment j’ai appelé un système pour Joe, il a refusé, et il a rentré son tir, donc je ne me suis pas plaint. Il a vu un avantage, il l’a exploité. Être en difficulté tout le match et redresser la barre comme ça, c’est une des caractéristiques d’un All-Star. Il a été fort mentalement. »
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