Il y a treize mois, Ben Simmons avait assuré vouloir porter les couleurs de l’équipe australienne, son pays de naissance. Une envie qui n’a pas encore été réalisée, mais qui pourrait se matérialiser cet été avec la Coupe du monde en Chine.
C’est en tout cas le désir de son coach.
« J’espère qu’il va jouer », a déclaré Brett Brown. « J’aimerais qu’il joue devant les fans australiens. »
En effet, avant la compétition, les Boomers affronteront Team USA lors de deux rencontres programmées à Melbourne.
Seulement, la situation contractuelle du meneur des Sixers va peser sur sa décision. Avec une possible prolongation à plus de 200 millions de dollars sur la table, Ben Simmons va-t-il prendre le risque de se blesser avec l’Australie ? Pas sûr.
Sur le papier, Ben Simmons peut faire décoller cette équipe
Surtout que Brett Brown ne pourra pas le convaincre de le rejoindre puisqu’il ne continue pas l’aventure avec la sélection.
« Je n’ai pas le temps. J’ai été coach à Londres en 2012, j’ai fait partie du programme pendant plusieurs années, et je suis toujours heureux d’aider Andrej Lemanis (l’entraîneur), mais je n’ai plus le désir à cause d’un manque de temps. »
Quel dommage, car avec un effectif de qualité composé notamment de Patty Mills, Matthew Dellavedova, Joe Ingles, Aron Baynes et pourquoi pas du meilleur rookie de l’année passée, les Boomers ont une vraie chance de médaille cet été. Ainsi que l’occasion de préparer les Jeux olympiques de 2020.
Il y a quelques mois, un Andrew Bogut très ambitieux estimait même que l’Australie présentait, sur le papier, une des « cinq meilleures équipes » du monde. Seulement, pour cela, il faut que Ben Simmons soit présent.