Pour la première fois depuis bien longtemps, LeBron James se retrouve entouré de jeunes. Brandon Ingram, Lonzo Ball, Kyle Kuzma et Josh Hart ont entre 21 et 23 ans, et pour le quadruple MVP et triple champion NBA, il s’agit d’une expérience enrichissante en termes de leadership et de communication.
« Je ne peux pas vous donner de moment précis mais pendant mes 16 ans de carrière, j’ai appris chaque année à me comporter davantage en leader, et davantage à communiquer » explique-t-il au LA Times. « Comment communiquer avec certains, et obtenir le meilleur d’autres. S’il y a une chose que j’ai apprise en devenant parent, c’est que lorsqu’on a plusieurs enfants, on ne peut pas leur enseigner à tous les choses de la même manière. »
En clair, LeBron James doit adapter son discours et sa manière de se comporter en fonction de chacun de ses coéquipiers. Il n’entre pas dans les détails, de manière individuelle, mais peut-être lui faut-il être plus autoritaire avec certains, et plus souple avec d’autres.
Le tout en évitant de marquer une vraie distance avec eux. Comme avec ses enfants… « Il se comporte comme un gamin. Il se comporte comme nous » raconte ainsi Brandon Ingram, qui explique qu’il écoute la même musique que Bronny, l’aîné de LeBron James. « Evidemment, il se comporte en pro tout le temps, mais au quotidien, il agit comme nous. »
« Il faut les laisser faire des erreurs, chuter, se relever et voir comment ils réagissent »
Certes, LeBron James parvient à s’adapter à ses coéquipiers, mais Josh Hart rappelle qu’il reste LeBron James, et que forcément, ce n’est pas un coéquipier comme les autres.
« Il est comme nous, mais c’est le meilleur joueur à porter un maillot NBA. Quand vous avez quelqu’un comme ça, c’est forcément un leader quand il s’adresse à vous. Mais ce n’est pas comme si on était ébloui par lui. Il peut marquer une distance, mais il sait blaguer avec nous, et il le fait de manière régulière. »
Pour LeBron James, il y a vraiment la notion d’apprentissage et de transmission, sans oublier que tous ces jeunes sont au même niveau que lui : ils sont pros.
« On devient de plus en plus à l’aise dans la manière de les aborder, de tirer le meilleur d’eux, de les guider et de les respecter puisqu’ils sont tous professionnels » conclut l’ailier All-Star. « Même s’ils sont plus jeunes que moi, on est tous professionnels. Je pense que c’est une expérience enrichissante pour eux. Certains d’entre eux ne le savent pas. On ne peut pas s’attendre à ce qu’ils le sachent. Il faut donc en avoir conscience pour les guider, leur apprendre, tout en les laissant faire des erreurs car je crois que le meilleur enseignant de la vie reste l’expérience. Il faut les laisser faire des erreurs, chuter, se relever et voir comment ils réagissent. »