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Les Bulls se défendent d’avoir balancé la fin de saison

 « À quelle place a été drafté Donovan Mitchell ? Le 13e choix ? Avec la Draft, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer ». Difficile de trouver meilleure parade pour faire disparaître toute suspicion de tanking dans les rangs des Bulls dirigés par Fred Hoiberg.

Notre confrère de NBA.com s’est pourtant usé à la tâche, essayant de faire « avouer » la réelle volonté de la franchise de l’Illinois cette saison (à savoir « ne pas gagner »), l’ancien entraîneur d’Iowa State n’a pas craqué et se dit même excité de poursuivre l’aventure à la tête de ce groupe jeune, malgré un exercice 2017-2018 franchement pas évident entre les bastons, les blessures, et les défaites à répétition (55 au total, pour 27 victoires).

Morceaux choisis de ce long entretien à l’aube d’une saison où les joueurs de l’Illinois ne pourront, a priori, que faire mieux.

« Ce qui aurait vraiment été dévastateur, c’est de terminer la saison un esprit négatif, avec une équipe qui ne joue pas dur, désintéressée. Ce genre de choses pourrait être une source de préoccupation pendant l’intersaison. Mais nos gars se sont bien sentis dans leur peau. Certains se sont beaucoup sacrifiés et ils ont entraîné les plus jeunes avec eux. Ils ont joué dur, ils s’encourageaient les uns les autres ».

Être compétitif et développer les jeunes n’est pas synonyme de « tanker »

Malgré les embûches, la motivation de Fred Hoiberg est toujours là. Les départs de Rajon Rondo, Dwyane Wade et Jimmy Butler à la fin de l’exercice précédent ? Il y voyait une formidable opportunité de se renouveler et non pas de « tanker ». Surtout qu’à l’arrivée, Chicago a hérité du 7e pick, loin du quatuor de tête où de beaux coups sont à prévoir.

« De toute évidence, nous sommes déçus. On espérait monter un peu plus haut. Mais on reste confiant sur le fait qu’on aura un bon joueur avec le 7e choix, pareil avec le 22e ».

Cela valait-il donc le coup de laisser tomber la saison dès février ? Fred Hoiberg s’en défend.

« Je ne crois pas que vous puissiez regarder les choses de cette façon en milieu de saison. Les joueurs et l’équipe étaient compétitifs. On voulait jouer aussi bien que possible et nous mettre en position de gagner chaque match. Lorsque vous examinez la période fructueuse qu’on a eu en décembre-janvier (14 victoires en 21 matchs), on songeait à faire avancer ces choses et à ajouter un joueur au roster. Mais ça a été une vraie frustration de ne pas ramener beaucoup de victoires à la fin de la saison. Mais on a développé des joueurs plus jeunes et on a vu ce qu’on avait avec certains de nos gars (…). Depuis le début de la saison, les deux choses qu’on voulait voir, c’était d’être compétitif à un niveau élevé tous les soirs et le développement de nos joueurs. Je pense que c’est réussi. »

Lauri Markkanen en a sous la semelle

Après être brièvement revenu sur la vive altercation entre Bobby Portis et Nikola Mirotic qui n’a pas trop affecté le reste de l’équipe selon lui (les deux joueurs ayant même fini par jouer ensemble, et plutôt bien), Fred Hoiberg est revenu sur la dernière nuit de la Draft qui a fait basculer son équipe de « playoffable » à promise au bas de tableau après le départ de Jimmy Butler. La encore, le « head coach » des Bulls y voit une formidable occasion de se renouveler.

« Quand le transfert a été officialisé le soir de la Draft, que ces trois gamins sont arrivés (Kris Dunn, Zach LaVine et le drafté Lauri Markkanen, compris dans l’échange), sur l’instant, ça a été beaucoup d’excitation. Tout le monde avait vu ce que Zach avait fait, un genre de « highlight » ambulant avec ses dunks au All Star Game. Il est à l’aise dans le jeu offensif, et ses qualités athlétiques lui permettent de monter vraiment haut. Kris, tout le monde l’a aimé après sa Draft en 2016. Ensuite, il a eu une saison rookie faite de hauts et de bas. Ça a pris du temps de l’aider à retrouver son jeu qu’il avait à la sortie de Providence. Et Markkanen… Je savais que les dirigeants savaient à quel point il était bon. Je n’en avais aucune idée. Je ne l’avais pas étudié car on avait le 15e pick. Il est arrivé après un été épuisant, Summer League, un EuroBasket avec beaucoup de pression devant ses fans, à domicile, il était épuisé. Et puis vous le voyez tous les jours et vous vous dîtes : « Ce gamin est vraiment bon ». On se dit qu’on pourrait sans doute mettre le ballon dans les mains de ce gamin. Et puis on le voit monter et dunker sur toute l’équipe. On se dit alors « Mon Dieu, ce gosse est plus athlétique qu’on le pensait. Il utilise ses pieds, il sait anticiper, il est tenace ». Il en a montré un peu plus comme ça chaque jour. »

Pour la petite histoire, cette saison, Chicago a réalisé un exploit unique : aucune équipe n’avait réussi à enchaîner sept victoires de rang après en avoir perdu dix de suite, une grand première dans l’histoire de la NBA. De quoi donner envie à son coach de continuer à renverser des montagnes, car la saison à venir sera encore loin de s’apparenter à une étape de plat.

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