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LeBron James dos au mur en finale : cinq défaites et six victoires au compteur

Au cours de sa carrière, LeBron James a déjà échoué à cinq reprises en finale NBA, trois fois avec les Cavaliers (2007, 2015 et 2017) et deux fois avec le Heat (2011, 2014). Une donnée qui fait partie de la légende du joueur et que ses détracteurs ne tardent jamais à avancer en cas de besoin. Pour la 12e fois ce soir, le King se retrouve dos au mur en finale NBA. Jusqu’à présent, le n°23 compte cinq défaites et six victoires dans des conditions similaires.

Pour sortir Cleveland d’affaire et repousser la série à un cinquième match, le King va sans doute devoir sortir une performance surhumaine à la hauteur de ces dernières campagnes de Playoffs. Retour sur ses onze antécédents.

Les cinq défaites : 29.8 points, 10.2 rebonds, 7.6 passes décisives

2007 : le couronnement de Tony Parker

On l’appelait déjà le King mais LeBron James a pourtant dû patienter avant de monter sur le trône. En 2007 notamment, où après une campagne de playoffs flamboyante marquée par quatre succès de suite en finale de conférence, face à Detroit, après avoir perdu les deux premiers matchs, les Cavs s’étaient cassés les dents sur la maestria des Spurs, vainqueurs 4-0 avec Tony Parker MVP de la finale, une première dans l’histoire pour un joueur européen.

Un premier rendez-vous manqué pour l’ailier, limité à 22 points de moyenne par des Spurs bien mieux armés (à 35.6% au tir, 20% à 3-pts), avec 7 rebonds, 6.8 passes décisives et auteur d’une triste performance dans le Game 4 pour finir : 10/30 au tir, 24 points (dont 13 dans le dernier quart), 6 rebonds, 10 passes décisives et six pertes de balle.

2011 : le retour raté face à Dallas

Quatre plus tard, il est enfin de retour en finale NBA. Face à lui, il trouve cette fois les Mavs, autour de Dirk Nowitzki. Au sein de son « Big Three » formé l’été précédent à Miami, LeBron James a cette fois de quoi répondre.

Les débats sont archi-serrés mais Dallas tient bon, dans le Game 5 notamment en arrachant la victoire dans la dernière minute (112-103) pour reprendre l’avantage dans la série (3-2). De quoi retourner à Miami avec le plein de confiance pour le Game 6. Un match qui sera marqué par le buzzer beater du 3e quart-temps de Ian Mahinmi pour donner 9 points d’avance aux Texans (81-72). Un avantage que les hommes de Rick Carlisle sauront conserver jusqu’au bout, s’imposant 105-95.

À l’image de sa série plutôt compliquée (17.8 points, 7.2 rebonds, 6.8 passes, 4 balles perdues par match), LeBron James a rendu 21 points, 4 rebonds, 6 passes décisives pour autant de balles perdues dans ce Game 6.

https://www.youtube.com/watch?v=p46sHr6RMoA

2014 : la furie dans le foie

Héroïques l’été précédent, le Heat retrouve des Spurs revanchards, plus déterminés que jamais à donner une leçon au King et ses coéquipiers. La sentence est lourde, les Spurs l’emportent 4-1 dans une série marquée par les crampes du Kid d’Akron dans le Game 1, les ajustements de San Antonio en cours de série et l’avènement d’un Kawhi Leonard au sommet de son art.

Même avec toute la volonté du monde, LeBron James n’a rien pu faire pour contenir la furie des texans, à l’image des Game 3 et 4 conclus par 19 points d’écart. Dans le Game 5, les Spurs avaient fini par mettre le Heat KO durant le 3e quart-temps (30-18) afin d’attaquer le dernier acte avec 19 points d’écart pour l’emporter 104-87. Auteur de 17 points en premier quart-temps, le King avait terminé la partie avec 31 points, 10 rebonds, 5 passes décisives.

https://www.youtube.com/watch?v=nJGC3ABYtVU

2015 et 2017 : en mode guerrier face aux Warriors

Le premier duel entre les deux franchises avait tenu toutes ses promesses en 2015, emmenant par exemple les deux premiers matchs en prolongation. La qualité de leur collectif et la série exceptionnelle d’Andre Iguodala des deux côtés du parquet avaient toutefois permis aux Warriors de l’emporter en six manches. Sur le Game 6 perdu 105-97 par les Cavs à la maison, difficile d’en vouloir à LeBron James (32 points, 18 rebonds, 9 passes) tant il aura tenu son équipe sur toute la série (35.8 points, 13.3 rebonds, 8.8 passes), même si son 13/33 au tir ou ses 6 balles perdues laissent forcément des regrets.

Enfin, l’an dernier, après avoir évité le « sweep » en s’imposant à la maison à 0-3, Cleveland avait plié lors du retour à Oakland dans le Game 5. LeBron James avait toutefois réalisé son match le plus complet dans une défaite dos au mur en finale ce jour-là. Dans la lignée de sa progression perpétuelle qui l’a amené à un niveau encore jamais atteint, soit un triple-double de moyenne sur une finale NBA (33.6 points, 12 rebonds, 10 passes par match).

Golden State a dominé les débats sur ce dernier rendez-vous malgré la démonstration du King :  41 points (à 19/30), 13 rebonds, 8 passes, un contre, deux interceptions et deux balles perdues en 46 minutes.

Les six victoires : 34.8 points, 11.1 rebonds, 9.1 passes décisives

2013 : un premier come-back ancré à jamais dans l’histoire

On a longtemps espéré une finale entre les Lakers et les Cavs pour voir à l’œuvre les deux plus grands extérieurs de leur génération, Kobe Bryant et LeBron James. Celle-ci n’a jamais eu lieu, mais les finales de 2013 et 2014 entre le Heat et les Spurs opposaient clairement les deux franchises les plus dominatrices de la ligue à cette époque.

San Antonio paraît imbattable et Tony Parker touche du doigt un deuxième titre de MVP des finales après son festival dans le Game 1, et son 4e quart-temps du Game 6 alors que son équipe mène 3-2 dans la série. Mais face à la science du jeu et l’expérience des Spurs, LeBron James peut compter sur sa dimension athlétique incommensurable et un « Big Three » customisé par l’arrivée d’un petit nouveau, Ray Allen. La présence du shooteur sera déterminante dans l’issue de ce Game 6.

À -5 à 20 secondes de la fin, LeBron James (14 points dans le 4e quart) score un premier 3-points avant de voir Ray Allen égaliser d’un step-back miraculeux dans le corner pour emmener les deux équipes en prolongation (95-95).

San Antonio ne se remettra pas de cette désillusion et laissera Miami revenir à 3-3 en s’inclinant 103-100. Avec 32 points (11/26 au tir), 10 rebonds, 11 passes décisives, 3 interceptions (et six balles perdues) en 50 minutes, LeBron James s’impose pour la première fois après s’être retrouvé dos au mur en finale NBA, à un match des vacances.

Dans le Game 7, les Spurs tiendront jusque dans les dernières minutes avant de craquer sur un jumper et deux lancers du King. La victoire finale viendra couronner un match plein de sa part (37 points à 12/23 au tir, 12 rebonds, 4 passes).

https://www.youtube.com/watch?v=RhNIKCV1uMc

2016 : le chef d’oeuvre

C’est l’exploit qui ressortira de la carrière de LeBron James lorsque celui-ci raccrochera son maillot. Comme mentionné sur sa bague de champion NBA 2016, les Cavs sont les premiers de l’histoire à l’avoir emporté après avoir été menés 3-1.

Soit trois rencontres de suite où LeBron James a dû faire face à l’élimination, pour autant de victoires. Ce tour de force ne peut être évoqué sans mentionner la suspension de Draymond Green dans le Game 5, qui a complètement relancé Cleveland, vainqueur 97-112 à Oakland puis 115-101 le match suivant à domicile. Au cours de ces deux succès, le King est au sommet de son art, culminant à 41 points à deux reprises (16/30 et 16/27 au tir) 16 et 8 rebonds, mais aussi 7 et 11 passes décisives.

Le Game 7 a été à la hauteur des attentes et LeBron James l’avait marqué de son empreinte avec 27 points (9/24 au tir) dont 7 dans le money-time, le lancer-franc de la victoire, 11 rebonds, 11 passes décisives, 2 interceptions et surtout 3 contres dont le « chase-down block » de sa carrière en toute fin de match face à Andre Iguodala.

2017 : la même configuration que ce soir

La saison dernière, les Cavs s’étaient déjà retrouvés dans la même situation, menés 0-3 à l’aube de leur deuxième match à domicile. L’emporter relève alors plus d’une question d’honneur et LeBron James s’était montré autoritaire avec 31 points, 10 rebonds et 11 passes décisives pour un succès éclatant 137-116. Ce qui n’avait pas empêché Golden State de l’emporter lors du Game 5 devant son public, le 12 juin 2017.

Sur ces 11 matchs, LeBron James tourne donc à des moyennes assez folles de 32.5 points, 10.7 rebonds et 8.4 passes décisives. De quoi (encore) attendre de lui une grosse performance ce soir.

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