Un mois après que l’université de Memphis a annoncé le recrutement de Penny Hardaway comme coach, un autre ancien meneur NBA de renom entend suivre une même voie dans le coaching : Mike Bibby. Depuis sa retraite en 2012 après 14 saisons passées dans la ligue, il officie déjà au lycée Shadow Mountain de Phoenix. Comme Penny Hardaway l’avait fait également, l’ancienne vedette des Kings a mené l’établissement à trois titres d’état consécutifs.
Et comme Penny Hardaway, Mike Bibby souhaite maintenant passer au stade supérieur.
« Je veux aller au niveau universitaire ou en NBA bientôt », annonce-t-il chez Hoopshype. « J’aurais affaire à des joueurs un peu plus âgés mais je sais ce que ça implique. Je me sens prêt pour ça. Mon principal objectif est de passer au niveau supérieur et j’espère que cela arrivera cet été. »
Il entend justement profiter du timing de l’annonce du recrutement de Penny Hardaway, qui « va ouvrir la porte a beaucoup de coaches de lycées qui veulent aller au niveau supérieur ».
Rick Adelman en exemple
Son arrivée à l’étage supérieur récompenserait la longue expérience de Mike Bibby en matière de coaching. Il fréquentait déjà les bancs de l’équipe de son fils, âgé de 9 ans à l’époque, alors même qu’il jouait encore en NBA.
« Le coaching, c’est mon truc », poursuit l’ancien meneur. « Certains veulent commenter et faire d’autres choses quand leur carrière de joueur se termine, mais je pense que je suis bon dans le coaching. C’est ma niche. Le basketball est en moi et je pense que le coaching est ma vocation. J’aime enseigner aux enfants. J’apprends toujours à ce jour et j’adore transmettre cette info, pour faire en sorte que les enfants connaissent la bonne façon de jouer : faire la bonne passe, se donner à 100% en défense et juste jouer au basket comme le jeu est censé être joué. »
Pour ses schémas offensifs, Mike Bibby dit s’inspirer de Mike Woodson ou de… Rick Adelman, son ancien coach aux Kings et « père » d’un jeu de passes réputé au début des années 2000, avec Chris Webber et Vlade Divac, également à la baguette. Côté défense, l’ancien joueur a beaucoup puisé dans le répertoire d’Erik Spoelstra, pour qui il a brièvement joué en fin de carrière.
Mike Bibby, dont le père Henry a également connu une expérience sur les bancs NCAA et NBA (en tant qu’assistant), aimerait tout simplement accompagner les jeunes qui visent plus haut, comme lui.
« Je veux juste que ces gars-là soient prêts pour le niveau suivant, c’est le plus important pour moi. Si je deviens coach universitaire, mon principal objectif serait d’amener ces gars là où ils peuvent être payés pour faire ce qu’ils aiment faire. Le rêve de tout le monde est de jouer en NBA, mais il n’y a qu’un petit pourcentage de joueurs qui peuvent y arriver. Beaucoup de ces enfants ne comprennent pas que vous pouvez toujours gagner de l’argent en jouant ailleurs, que ce soit en NBA, en G-League ou à l’étranger. »