Avec un score de 50-49 en faveur de Houston à la mi-temps de ce Game 4, Minnesota pouvait être satisfait par les chiffres. Leur adversaire n’était en effet qu’à 38% de réussite aux tirs dont 28% de loin. Dans les faits, la donne semblait cependant différente tant Houston s’était créé des tirs ouverts en pagaille. La suite, vous la connaissez.
Minnesota a enchainé les erreurs défensives pour entamer le troisième quart, James Harden et Chris Paul ont trouvé leur rythme, et mis en orbite l’attaque texane. Résultat : 50 points, à 9/13 à 3-points, en douze minutes. Merci, au revoir.
« En troisième quart-temps, on leur a tout donné, » se lamentait Tom Thibodeau. « Nous savons que c’est une équipe explosive. Nous devons jouer 48 minutes. C’est le deuxième quart-temps où nous baissons notre garde. 37 points lors du Game 2 était déjà beaucoup, 50… c’est beaucoup trop. »
Même son de cloche pour Jimmy Butler. Le disciple de Tom Thibodeau, avec qui il avait pris l’habitude de limiter ses adversaires sous la barre des 90, 80 et même 70 points à deux reprises à Chicago, était déçu par l’effort de son équipe au retour des vestiaires.
« Nous étions sans réaction des deux côtés du terrain, nous les avons laissés faire ce qu’ils voulaient. Trois-points, lay-ups, lancers francs… si vous les laissez faire ça, ils vont mettre 50 points dans un quart temps, » constate l’ancien Bull. « On doit être plus physique, être sûr de les toucher, de se battre sur les écrans, contester leurs tirs sinon le match peut vite nous échapper. »
Les Wolves refusaient toutefois après la rencontre de rendre les armes. Tom Thibodeau et Jimmy Butler ont tous deux rappelé que la série n’était pas terminée alors que Jamal Crawford n’hésitait pas à dire que mener trois victoires à une ne garantissait pas une qualification. Il faisait en effet parti de l’équipe des Clippers qui s’était effondrée face au même Rockets en 2015.
Comme on dit, l’espoir fait vivre.