Balles qui traînent, écrans qui amènent un tir réussi, contestations d’un shoot, adresse aux tirs selon la distance…
La NBA propose désormais un nombre incalculable de nouvelles colonnes statistiques, et une nouvelle a fait son apparition mardi : les écrans retard, soit le fait d’écarter son adversaire du ballon sur un rebond. Geste fondamental, qu’on apprend dès le plus jeune âge, l’écran retard est parfois oublié par les joueurs qui préfèrent se concentrer sur le ballon plutôt que sur leur joueur. « Parfois oublié » mais pas par tous, et le n°1 dans cet exercice est Steven Adams avec 11.5 écrans retard par match.
L’intérieur d’OKC, spécialiste des tâches obscures, pose deux écrans retard de plus que son dauphin, Enes Kanter (9.5). Des écrans qui profitent notamment à… Russell Westbrook, meilleur rebondeur du Thunder.
Dans ce classement, et ça n’a rien de surprenant, on ne retrouve que des intérieurs dans le Top 100. Ils sont près du cercle, et sont en première ligne sur les lancers-francs. Face à des meneurs qui drivent et des shooteurs en mouvement, il est plus compliqué pour des extérieurs de poser des écrans sur leurs adversaires directs. Il faut attendre la 124e place pour trouver trace d’un extérieur, et il s’agit de Marcus Smart avec 2.8 écrans retard par match.
Si l’on se concentre sur les chiffres sur 36 minutes, on découvre les joueurs les plus efficaces dans ce secteur, et c’est Ed Davis qui domine les débats avec une moyenne de 15.2 écrans retard pour 36 minutes. Derrière lui, Kanter et Adams figurent sur le podium, suivis ensuite par des hommes de devoir comme Amir Johnson, Aron Baynes ou encore Ian Mahinmi.