DeMarcus Cousins a demandé à Anthony Davis d’être lui-même

Les matchs qui ont suivi la blessure de DeMarcus Cousins ont logiquement été compliqués pour les Pelicans, et Anthony Davis, désormais isolé, pouvait être tenté de dominer encore davantage et de prendre davantage de shoots.

Sauf que l’intérieur All-Star a d’abord pensé à l’équipe et à essayer de rendre ses coéquipiers meilleurs en reprenant le rôle de son partenaire blessé. Résultat : 26.3 points à 45% de réussite, 30% à 3-pts, et 11.3 rebonds de moyenne dans les six matchs qui ont suivi la blessure de son coéquipier, pour cinq défaites.

La chute était trop importante – il y a une place pour les playoffs en jeu – pour que Cousins ne prenne pas son téléphone.

« J’essayais de faire ce que DeMarcus faisait, en impliquant les gars. J’étais indécis et je réfléchissais trop », reconnaît Anthony Davis. « Il m’a appelé et m’a dit : ‘Qu’est-ce que tu fais ? Tu as simplement besoin d’être toi-même’. L’équipe avait besoin que je prenne le relais. »

L’impact de cette discussion est plus que positif : trois victoires de suite pour les Pelicans et un Anthony Davis de gala puisqu’il affiche 41.3 points à 58%, 61 % à 3-pts, 14 rebonds par match. À cette altitude, les joueurs de ce niveau sont rares.

« J’ai joué avec beaucoup de grands joueurs, qui peuvent marquer 20 ou 30 points, mais Anthony est à un autre niveau », estime Nikola Mirotic après les 42 points du MVP du All-Star Game 2017 contre les Lakers. « Son shoot, son jeu, c’est incroyable. Il peut tout faire et c’est impossible de défendre sur lui. »

Pour disputer le premier tour des playoffs, New Orleans va avoir besoin d’un Davis à ce niveau-là, et pas d’un joueur qui pense d’abord et toujours à faire tourner la balle. C’est dans ce rôle qu’il demeure le plus efficace.

« Du moment qu’on reste dans une situation où on ne lui demande pas de forcer les shoots », analyse Alvin Gentry. « Si on le laisse jouer le un-contre-un, il va mettre 40 points. On doit essayer de prendre ce qu’on nous donne. »