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Les grandes tendances de l’année en NBA (partie 3)

Suite de notre dossier sur les grandes tendances de la saison à venir avec des équipes qui se cherchent, ou plutôt des équipes difficiles à cerner. Le potentiel est là mais elles ne parviennent pas à sortir du lot.

Ce sont les « question mark », ces franchises dont le logo commun pourrait être un énorme « point d’interrogation ».

Portland Trailblazers

On sait que les clés de la réussite en NBA sont nombreuses. Mais quand un système marche, autant l’adopter le plus rapidement. Le Thunder a ainsi reproduit le schéma de développement des Spurs, par l’intermédiaire de Sam Presti, ancienne ouaille de Popovich. Et à Portland, le nouveau General Manager, Rich Cho, tient lui à importer la recette du succès d’Oklahoma City dans ses valises.
Comment cela se traduit-il dans les faits ? Eh bien, Portland, tout comme OKC, repose sur un duo de stars. Avec B-Roy et Aldridge, McMillan possède deux atouts offensifs de très haut niveau. De la même manière, il y a un spécialiste défensif. Batum comme Sefolosha ont pour mission d’arrêter le meilleur arrière adverse night in and night out. Un boulot à plein temps même si on ose espérer une croissance dans le jeu offensif plus grande pour notre Batman national. Le reste du cinq est un peu différent, car Andre Miller est davantage un meneur passeur, qu’un meneur scoreur et slasher. Et puis à l’intérieur réside le point d’interrogation énorme. Va-t-on revoir le Grizzly Oden ? Trois opérations en trois ans. L’ancien Buckeye fait peur, autant par sa fragilité physique que par sa densité une fois rétabli.
Le dilemme est de taille pour McMillan qui visiblement a fait le choix de ne pas compter sur lui pour le moment (ni sur Przybilla) (ni sur Pendergraph, out pour la saison). Marcus Camby assurera le gros des minutes dans la peinture mais derrière c’est le néant. Cela dit, avec la recrue Wes Matthews qui impressionne, voire le revirement de Rudy Fernandez, Portland est muni d’un banc assez intéressant.
Outre la question Oden, ce sera la capacité de Brandon Roy et de LaMarcus Aldridge à transcender leurs coéquipiers, et notamment après le mois d’avril, qui fera de cette saison une réussite ou une énième énigme pour la franchise de l’Oregon.

Houston Rockets

Comme à Portland, le destin des Rockets est lié aux pieds d’argiles de leur colosse. Yao Ming revient à la compétition petit à petit, avec un pied tout nouveau tout beau. A 30 ans, il est bien évidemment question de savoir si le géant chinois pourra à nouveau retrouver son niveau d’antan. Rien n’est moins sûr.
Mais en prévision, Adelman compte bien l’épargner au maximum en réduisant son temps de jeu. Brad Miller est donc arrivé à l’été pour épauler Yao à l’intérieur, alors que l’on suivra les progrès de Jordan Hill, aperçu en fin de saison dernière plutôt à son avantage. Luis Scola, après un mondial vertigineux de maîtrise offensive, revient lui aussi aux affaires avec son acolyte Chuck Hayes. Rien que du très efficace. Sur les ailes, on a droit à un peu plus de spectacle avec notamment le sophomore Chase Budinger qui peut aussi bien planter dans le corner que décrocher la timbale en alley-oop. Shane Battier officiera encore comme taulier défensif et ciment offensif dans cette équipe en transition. Sur les postes arrières, il y a petite révolution. Exit Ariza et défense sur l’homme, bonjour Kevin Martin et le scoring à tout-va. Avec Courtney Lee, le voyageur patenté, il forme une paire ultra-intéressante d’arrières capables de scorer et surtout avides de vengeance. Et puis, à la mène le duo lilliputien Brooks et Lowry sera encore en charge d’apporter son punch et sa folie. Most Improved Player en titre, l’ancien Duck d’Oregon pourrait même poursuivre son ascension fulgurante par un statut All-Star dès cette année.
L’effectif est séduisant à Houston, mais les ambitions dépendent encore et toujours d’un Yao convalescent et dont l’avenir sportif est plus que jamais incertain. Une place en playoffs est l’objectif avoué et il est tout à fait viable avec un trio Brooks-Martin-Scola de belle facture.

New York Knicks

La grosse pomme et sa folie douce. Mike D’Antoni et son système déluré. Les Knicks arrivent cette année avec un tout nouveau visage. D’où l’incertitude qui plane sur le MSG.
Avec le recrutement de Stoudemire, il est évident que New York gagne déjà un statut d’outsider à l’Est. L’arrivée de Raymond Felton est également un signe positif ; l’ancien Bobcat ayant prouvé sa valeur dans le premier rush de Charlotte en playoffs l’an dernier. D’Antoni voulait muscler son effectif, c’est chose faite. Avec Wilson Chandler, le Stoud et Felton, c’est Anthony Randolph qui débarque pour amener ses longs segments et sa mobilité. Le russe Mozgov rentre également dans cette catégorie de joueurs mobiles et déliés à la fois. Et évidemment, Ronny Turiaf sera le banger officiel, leader de la défense avec ses contres spectaculaires. Le cinq titulaire présente donc beau à l’orée de la saison, avec Felton et Chandler dans le backcourt, Gallinari et Stoudemire dans les ailes, et Turiaf dans la peinture ; mais le banc soulève sourcils et interrogations. Toney Douglas a montré de belles choses, mais pourra-t-il confirmer. Roger Mason Jr. sort d’une saison pourrie à San Antonio, pourra-t-il se relancer ? Azubuike, le transfuge de Golden State aura-t-il recouvré tous ses moyens après sa blessure au genou ? Qui est ce Landry Fields qui scorait 22 points à Stanford ? Autant de questions encore sans réponse. Et cela sans évoquer le monstre Eddy Curry qui est un casse-tête humain et un gouffre financier…
De la capacité de Chandler d’endosser un rôle encore plus important, ou de celle de Randolph de stabiliser son jeu dépendra également la réussite de la saison des Knicks. Les fondations de l’équipe reposent sur les larges épaules d’Amar’e et de Felton mais leurs coéquipiers devront se mettre au diapason de leur leaders sous peine de plonger irrémédiablement dans une énième saison sans playoffs.

Philadelphia Sixers

Coach Collins a remis son micro au placard et a ressorti son plus beau costard. Il revient sur un banc NBA, celui des Sixers. Malheureusement, ce n’est pas un cadeau. Philly peine à tourner la page Iverson. Moribonde depuis trop longtemps, la franchise de Pennsylvanie se prépare à une saison pleine d’interrogations.
Collins le dit lui-même : « Quand vous voulez organiser une attaque sur demi-terrain et que vous savez que votre équipe n’est pas adroite de loin, et n’a pas de présence intérieure dominante ; il vous faut vous creuser les méninges. C’est ce que je fais en ce moment. »
Le défi est de taille. Il a même pris une dimension supplémentaire avec la draft d’Evan Turner. Deuxième choix derrière John Wall, l’ancien d’Ohio State a déçu en summer league ; et sa position sur le terrain fait débat. En concurrence directe avec Iggy, jusqu’alors franchise player par défaut, Turner va devoir se faire violence pour ne pas entrer dans la longue liste des draft busts. Cela dit, l’intelligence de Collins qui avait formé Jordan (ne l’oublions pas) et le talent offensif de Turner devrait faire bon ménage.
L’effectif des Sixers est problématique. Sans pivot d’impact, la stratégie sera certainement un small ball qui placera ou Hawes ou Speights dans la peinture, accompagné d’un Elton Brand dont on n’attend même plus un rendement digne de son salaire ; et une flopée d’arrières ailiers aptes à pénétrer ou jouer sans ballon. Si la raquette de Phila est un peu triste, son backcourt est lui explosif. Avec Turner, Iguodala, Young, Holiday voire Lou Williams, il y a énormément de rapidité, de punch et de qualités athlétiques. Kapono est le parent pauvre du lot mais dénote par sa capacité à dégainer avec précision derrière l’arc. Nocioni, Songaila, et Tony Battie seront là pour encadrer cette joyeuse bleusaille qui en aura bien besoin.
Nulle question de playoffs pour eux, à moins d’une embellie peu probable qui verrait Evan Turner et Jrue Holiday prendre les commandes de leur équipe, Elton Brand retrouver un peu de ses jambes d’autrefois et Iguodala s’acheter un shoot extérieur fiable. Mais Collins n’est plus commentateur sur console, la réalité reprend ses droits sur la fiction modélisée.

Sacramento Kings

Pour le contexte général, la saison des Kings est d’ores et déjà un point d’interrogation. Autrefois, meilleure affluence de la ligue à l’époque dorée des Webber, Divac, Bibby et autres Stojakovic ; l’Arco Arena des frères Maloof sonne creux. Le basket champagne des années 2000 paraît bien loin. Les rumeurs de déménagement font donc craindre le pire pour la capitale californienne dont c’est la seule franchise tous sports confondus.
Tyreke Evans a certes remporté le trophée de meilleur débutant, Sacramento a certes récupéré en cinquième choix cette année, un pivot de talent et d’avenir en la personne de Demarcus Cousins ; mais rien n’est encore gagné pour les Rois. Considéré comme le deuxième meilleur talent de la dernière draft derrière son coéquipier à Kentucky John Wall, Cousins a chu à la cinquième place à cause de doutes sur sa volonté à optimiser son potentiel et son éthique de travail en général. Associé à Evans, voire à la doublette Evans-Udrih, Cousins offre une cible importante poste bas pour les Kings. Avec l’arrivée de Sam Dalembert qui devra aguerrir le rookie aux joutes physiques des intérieurs de la ligue, Sacramento présente un cinq majeur respectable : Evans-Udrih-Casspi-Cousins-Dalembert.
Les seconds couteaux sont plus difficilement cernables. On connait déjà Jason Thompson qui à l’intérieur a montré une belle progression depuis deux saisons à Sacto. Carl Landry est également une valeur sûre dans le combat, tout comme Francisco Garcia. Mais l’effectif manque cruellement de shooteurs extérieurs. Antoine Wright n’a toujours pas prouvé qu’il pouvait être une menace offensive. Luther Head vogue de franchise en franchise sans réussir à s’imposer nulle part. Peut-être la lueur d’espoir viendra de Donte Greene qui, malgré sa taille (2,11m), joue bien les extérieurs style Durant, et semble arriver à maturité.
La saison risque d’être longue pour Sacramento, mais avec un franchise-player de tout premier plan, et un rookie à haut risque de plus-value, tout n’est pas complètement perdu… à condition de remobiliser les fans.

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