Kenny Atkinson perd ses nerfs contre les arbitres

Déjà privés de Rondae Hollis-Jefferson, Caris LeVert et D’Angelo Russell, les Nets ont terminé la rencontre face aux Wolves sans leur coach Kenny Atkinson.

Furax que les arbitres n’aient pas sifflé deux contacts entre Karl-Anthony Towns et son shooteur Joe Harris, l’entraîneur des Nets s’est emporté contre les arbitres au milieu du quatrième quart-temps, multipliant les insultes, puis en venant carrément au point de vouloir s’expliquer en tête à tête. Ce sont ses assistants et Spencer Dinwiddie qui se sont chargés de le retenir, et de l’accompagner vers les vestiaires.

« Même après mon expulsion, les gars ont continué à se battre et il faut les féliciter » retient l’entraîneur, interrogé par le New York Post. « C’est sur le premier contact, si vous voulez des précisions. Mais bon, je ne veux pas qu’on parle de ça ou des arbitres. On en est à un stade de la saison où on est tous un peu fatigués. Ils font un super boulot, et ça arrive. J’étais frustré. J’espérais ne pas être aussi frustré et expressif. Mais je voulais vraiment protéger Joe, protéger notre joueur. C’est aussi simple que ça. »

Après avoir écopé d’une première technique, Kenny Atkinson a immédiatement reçu la seconde, synonyme d’expulsion, et c’est donc Spencer Dinwiddie qui s’est chargé de jouer les gardes du corps de l’arbitre Tony Brothers.

« La raison pour laquelle je l’ai attrapé, c’est qu’évidemment, on fait tous partie de la même famille, de la même fratrie, et qu’on ne veut pas que l’un d’entre nous ait des problèmes » explique le meneur de Brooklyn. « Il a reçu deux techniques, et il va prendre une amende pour ça, et on ne veut pas qu’il entre sur le terrain et qu’il s’approche vraiment de l’arbitre. C’est tout. Mais c’est cool de voir que ton coach te défend. On est tous derrière lui et on l’apprécie. »