La NBA poursuit son enquête après le bouillant Rockets-Clippers

Des joueurs qui vont demander des comptes à leurs adversaires directement dans leur vestiaire après une rencontre ? Il en faut d’ordinaire beaucoup moins à la NBA pour ouvrir une enquête. Dans ce dossier, elle a commencé par interroger tous les protagonistes de l’altercation entre Clippers et Rockets, à l’issue de la victoire des premiers lors du Martin Luther King Day.

« Je leur ai parlé » confie Blake Griffin chez NBA.com. « Je suis sûr qu’ils ont parlé à tout le monde à l’heure qu’il est. On verra ce qu’ils en disent. »

En réalité, la ligue a prévu de poursuivre ses interrogatoires aujourd’hui. Et évidemment, des sanctions sont à prévoir, même si l’ailier fort assure que l’histoire a été quelque peu amplifiée.

« Ce n’était pas vraiment fou. De nos jours, tout est un peu disproportionné. »

Reste que plusieurs joueurs d’une équipe ont tenté de rentrer dans le vestiaire adverse et que cela est très mal vu par la ligue. Surtout dans les circonstances de lundi soir, avec un Clint Capela qui fait diversion par l’entrée principale de la pièce, pendant que Chris Paul, James Harden, Gerald Green et Trevor Ariza arrivent de l’autre côté. Ce dernier étant, d’après les sources d’ESPN, à l’initiative de l’expédition, alors que les deux All-Stars texans auraient eux tout fait pour le calmer.

Définir les rôles de chacun

Côté Clippers, la défense tient depuis le début sur le fait qu’ils n’ont – eux – pas quitté leur vestiaire. Un point sur lequel Steve Balmer a de nouveau insisté.

« Je pense qu’on devrait attendre la fin de l’enquête de la NBA. Je suis content qu’on ait gagné et que nos gars soient restés toute la soirée dans notre vestiaire » a réagi le propriétaire, qui a par ailleurs insisté sur le comportement exemplaire de CP3 à L.A.

Il faudra néanmoins définir le rôle de Blake Griffin, dont le coup d’épaule sur Mike D’Antoni a mis de l’huile sur le feu en fin de match, ainsi que celui d’Austin Rivers, très bavard en civil sur le banc.

Côté Rockets, silence radio, à l’image d’un Chris Paul très discret. Tout comme le syndicat des joueurs… dont il est président.