Malgré Andre Drummond, Detroit souffre au rebond

« On est devenu une mauvaise équipe au rebond, et on doit changer ça. On ne prend pas de rebonds. »

Difficile d’imaginer un entraîneur déclarer cela alors qu’il possède le meilleur rebondeur de la ligue dans son équipe. Sauf que Detroit se repose trop sur Andre Drummond et qu’il est grand temps de tirer la sonnette d’alarme pour Stan Van Gundy.

« On a d’autres gars qui sont des bons rebondeurs. Personne n’aura de bons chiffres en jouant avec Andre, parce qu’il en prend beaucoup. Mais quand on regarde des gars comme Avery (Bradley), qui tournait au-dessus des six de moyenne l’année dernière, ou Reggie (Jackson), qui était un gros rebondeur par le passé, leurs chiffres sont en baisse » note ainsi l’entraîneur.

Il a suffit d’une série de trois défaites de suite à Detroit pour quitter la place de dauphin des Celtics et tomber à la quatrième place de la conférence Est. Les trois revers en question ? Trois déplacements, à Washington, Philadelphie et San Antonio.

Rien de bien alarmant dans le fond, mais de quoi faire tiquer Stan Van Gundy dans la forme et pour cause : ses hommes ont laissé 17 prises de plus aux Wizards, et 9 aux Spurs.

23e de la ligue au rebond

Aujourd’hui, Detroit est 9e de la ligue au nombre de rebonds laissées aux adversaires, mais 23e au nombre de prises par match avec 42. Andre Drummond en prend 15 par rencontre, mais les deux joueurs pointés du doigt par Stan Van Gundy sont tous les deux en dessous des trois prises par match. Sur les dix derniers matchs, ils sont même à 1.7 prise chacun…

« Ce sont toujours de bons rebondeurs mais on ne veut pas voir leur engagement baisser » poursuit Stan Van Gundy. « Andre peut en prendre 16 ou 17 mais il y en 2 ou 3 que tu aurais pu avoir dans une autre équipe. Il faut toujours être présent : il ne peut pas tous les prendre. »

Les Pistons pourraient ainsi regarder quelques matchs des Hornets par exemple : Dwight Howard a beau prendre 12.4 rebonds par match, son équipe est deuxième de la ligue en la matière avec des extérieurs plus investis.