Cheick Diallo veut devenir le joker défensif des Pelicans

« Trust the process » clame lui aussi Cheick Diallo dans le bayou. Le Malien a fêté ses 21 ans cette semaine et tout le monde doit s’en rappeler, aussi bien lui, que ses détracteurs. « Car ce process est long » complète-t-il, lucide. « Tout ne va pas changer en un soir. Il faut continuer à travailler. »

Un travail qui est, dans un premier temps, passé par la salle de musculation. Trop léger pour ses 2m06, il est passé d’à peine 100 kilos à presque 110 en un an. Un premier pas vers un vrai rôle dans la rotation des Pelicans après une année faite d’allers-retours en G-League.

« L’an passé je suis arrivé de la fac et j’étais tellement content d’être drafté » confie-t-il à NBA.com. « Mais je ne savais même pas ce que l’équipe attendait de moi. Je n’avais pas l’impression d’avoir fait du mauvais boulot au training camp, mais ça allait parce que j’essayais d’emmagasiner des nouvelles choses. Cette année, je sais exactement ce que l’équipe attend de moi. »

La NBA faisant la part belle au jeu rapide et au small ball, les Pelicans ont demandé à leur jeune intérieur de pouvoir être à l’aise partout sur le terrain.

« Je bosse ma défense tous les jours. Ils veulent que je puisse défendre sur tous les postes. C’est mon objectif n°1, de rester sur des meneurs de jeu pendant 4 ou 5 secondes, un ou deux dribbles. C’est ce sur quoi j’ai travaillé tout l’été. »

Prêt à laisser l’attaque de côté

Cette équipe tournée vers l’attaque, va devoir se trouver une identité défensive l’an prochain. Et si les premières lignes sont esquissées avec Rajon Rondo et Tony Allen, Cheick Diallo souhaite vraiment devenir le joker défensif d’Alvin Gentry.

« L’an passé je faisais un peu de tout. Cette année est complètement différente » assure-t-il. « Mon objectif est d’être le sixième homme des Pelicans le plus vite possible. J’essaye de devenir le meilleur défenseur de l’équipe. »

Avant de devenir le meilleur dans ce domaine, le jeune homme devra s’imposer dans la raquette pour soulager Anthony Davis ou DeMarcus Cousins, quitte à les regarder attaquer.

« Tu dois savoir où te positionner quand tu es sur le terrain avec eux » explique-t-il. « Je dois être partout. Cousins est un super joueur, très talentueux, qui peut attaquer depuis la tête de raquette. Il a une grande palette de moves au poste. Pareil avec AD, il peut faire tellement de choses. Donc je dois toujours être en mouvement. J’essaye de rester autant que je peux autour du cercle pour attraper des rebonds ou ressortir le ballon. »

En somme, l’ancien meilleur lycéen des Etats-Unis s’est mué en parfait petit soldat durant l’été, prêt à tout pour le bien de l’équipe.

« Je suis vraiment confiant et je ne doute de rien. J’ai hâte d’être au training camp parce que c’est là que tu montres au coach qu’il peut te faire confiance et compter sur toi, qu’il peut te faire rentrer dans n’importe quelle situation. »