Qu’ont en commun Jerry West et… Ian Clark ? Ils sont les rares membres de l’organisation Warriors à avoir quitté cet été un train roulant à toute vitesse, et bien parti pour ne pas s’arrêter pour les années à venir. Le départ de « The Logo » vers les Clippers avait surpris mais, de son propre aveu, il ne voulait pas vraiment quitter Golden State.
« C’était très triste », confie-t-il. « Je pense que c’est un endroit où j’aurais pu contribuer si quelqu’un m’avait demandé de travailler une année de plus. Je ne voulais pas partir. J’étais heureux là-bas. Mais parfois, ces choses arrivent. J’ai côtoyé le groupe le plus soudé que je n’ai jamais vu, avec quelque chose de plus important que le talent pur. Et cette joie, il y a beaucoup de joie là-bas. Ce genre d’environnement est prospère pour tout le monde. »
L’ancien dirigeant laisse donc entendre que les Warriors n’ont pas vraiment cherché à le retenir. Pourtant, les propriétaires de Golden State ont plusieurs fois expliqué qu’ils voulaient absolument conserver Jerry West dans son rôle de conseiller.
Mais sans doute que ce dernier souhaitait récupérer une plus grande marge de manoeuvre.
« Il était temps pour moi de partir. Je suis de retour à Los Angeles. Je vais avoir la chance d’aller dans un bureau et observer des gens que j’ai recrutés, regarder nos coaches officier. Je dis souvent que j’ai fait des choses folles dans ma vie grâce à un bon timing et peut-être que ce timing-là était bon. »
Jerry West, vainqueur d’un titre NBA en tant que joueur (1972) et… huit en tant que dirigeant (1980, 1982, 1985, 1987, 1988, 2000 avec les Lakers, puis 2015 et 2017 avec les Warriors), sait en tout cas que son ancien club est la cible à abattre.
« Tout le monde en parle, cette équipe (les Clippers) se construit pour battre les Warriors. Tout le monde joue pour la seconde place maintenant. »