« Fear the deer ». Brandon Jennings n’est pas fan de ce slogan pro-Bucks devenu très tendance en fin de saison dernière. Mais le meneur vedette de la franchise du Wisconsin approuve le message. Les ambitions sont claires :
« On peut gagner la Central Division. Avec le départ de LeBron, je ne vois que Chicago pour rivaliser avec nous et je pense que nous avons plus de profondeur qu’eux dans l’effectif. »
Le retour de Michael Redd reste un mystère mais la phalange de Scott Skiles n’a plus besoin de son All Star pour rivaliser avec les cadors de la NBA. Et comme les proprios ont sorti le chéquier cet été, voilà les Bucks plus prêts que jamais à être craints. Et Jennings est le mieux placer pour le confirmer.
« Que demander de plus la saison passée ? Personne ne nous attendait à ce niveau, on a gagné 46 matches et terminé 6e de la conférence, poussé Atlante au Game 7. Quand la saison s’est terminée, j’ai pris un jour de réflexion puis j’ai posé sur papier tout ce qui avait marché. Au final, on a réussi une bombe de saison. Et si la sauce prend et que l’alchimie est aussi bonne cette saison, tout le monde peut avoir peur de nous », assure Jennings, 3e à l’élection du « Rookie of The Year malgré des stats impeccables (15,5 pts, 5,7 assists, 3,4 rbds).
Avec neuf nouveaux joueurs à intégrer dans les très spécifiques systèmes de Scott Skiles, Jennings va prendre encore plus de poids. C’est à lui que va incomber la responsabilité de l’intégration, en grande partie.
« Je ne suis pas trop jeune pour diriger la manoeuvre et dire ce que je pense aux gars. Maintenant que je ne suis plus un rookie, avec tout ce que j’ai vécu la saison passée, je vais pouvoir parler plus fort et dire ce que je pense quand j’estime que c’est nécessaire. On a fait venir beaucoup de talents, on sera là je vous le garantie. Personne ne parle de nous mais ça nous va très bien comme ça. »
L’optimisme est d’autant plus de mise dans la ville des « Jours Heureux » qu’Andrew Bogut est déjà de retour sur les terrains, deux semaines avant l’ouverture du camp. L’intéressé lui-même peine à croire qu’il peut déjà faire des 5-5 à l’entraînement.
« Il était tellement à l’aise que j’ai oublié pour sa blessure et je faisais des fautes sur son bras », révèle Gooden.
« Fear the deer » pourrait faire son retour !