Après avoir nommé James Jones vice-président des Suns et reconduit Ryan McDonough au poste de general manager, le propriétaire Robert Sarver a reconnu des erreurs dans sa gestion de la franchise.
« La réalité, c’est que je n’ai probablement pas pris la bonne direction assez tôt », avoue-t-il à AZ Central.
Par manque d’analyse ? À cause d’une faute de jugement ? Pas du tout. Les saisons successives à son rachat de la franchise en 2004 furent des succès avec 4 années de suite à 54 victoires et deux finales de conférence. En 2010, les Suns sont encore présents en finale de conférence. Mais justement, suite à ces résultats positifs, le propriétaire s’est reposé sur de jolis lauriers.
« J’ai été un peu « trompé ». J’ai cru que le business était facile. Ça arrive quand on a des grands joueurs. Je me souviens de Mike D’Antoni qui me disait souvent : ‘Steve Nash me rend intelligent.’ Donc, au fil du temps, j’ai appris. Je suis un meilleur propriétaire aujourd’hui. Je sais ce dont on a besoin pour revenir en bonne position. »
Les changements dans l’accord collectif lui ont permis de saisir que la franchise pourrait conserver ses jeunes joueurs très talentueux dans l’optique de construire un effectif sur le long terme.
« J’ai mis quelques temps pour être à l’aise avec le CBA (accord collectif), on doit être patient et laisser les jeunes joueurs grandir. Bien évidemment, la situation actuelle de la conférence Ouest force à s’adapter puisque ce n’est pas encore cette année qu’on pourra battre les Warriors. Nos joueurs ne vont pas gagner le titre à 19, 20 ou 21 ans mais ils peuvent poser les fondations. »
Ce n’est pas la première fois que Robert Sarver fait son mea culpa : l’an passé, il avait déjà rédigé une lettre à l’attention des fans des Suns pour s’excuser des résultats médiocres.