Team USA passe l’Angola à la moulinette (121-66)

Après deux derniers matchs en roue libre et quelques jours de repos, l’équipe américaine rentrait dans la phase à élimination directe face à l’Angola, un adversaire très largement à sa portée. C’était donc avant tout une remise en route pour les américains qui se devaient de retrouver ce qui faisait leur force au début du tournoi : rythme effréné, mouvements en attaque et grosse pression sur le porteur de balle. C’est exactement ce qu’ils ont fait.

Appliqués, sérieux et très motivés, ils ont littéralement écrabouillé une équipe de l’Angola très tôt dépassée. 121-66, score final.

Les Etats-Unis tuèrent tout suspense, si il y eut jamais de suspense, dès le premier quart-temps. Imposant le rythme d’enfer qu’ils ont pris l’habitude de donner à tous leurs matchs, accablant les arrières angolais par une énorme pression, ils obligeaient leurs adversaires à balancer des tirs de loin impossibles. Bien vite, ils créaient donc l’écart, surtout qu’ils faisaient preuve d’une remarquable adresse à 3 points. Notamment Chauncey Billups, pourtant peu à l’aise dans l’exercice jusque là.

Les rotations, un relâchement compréhensif et quelques coups de zone permettaient à l’Angola de limiter la casse dans le deuxième quart. Mais le mal était déjà fait. Malgré toute l’activité de Joaquim Gomes, le seul angolais à avoir surnagé cet après-midi, les Etats-Unis creusaient toujours plus leur avance.

Coach K faisait tourner pour laisser au repos un Kevin Durant toujours facile en première mi-temps. Rudy Gay, à coups de dunks et autres interceptions, prenait de toute façon parfaitement la relève. Et Eric Gordon, alias « l’homme qui ne rate jamais un shoot ouvert », finissait le travail de loin. C’en était trop pour des Angolais très vite dépassés mais qui auront eu le mérite d’arriver à ce niveau de la compétition, et de se battre jusqu’au bout.

L’équipe américaine, elle, s’est remise en route après quelques prestations tristounettes. Elle affrontera le vainqueur du match entre la Russie et la Nouvelle-Zélande, un quart de finale encore une fois à sa portée. En appliquant leur méthode habituelle, les hommes de Coach K devraient rejoindre les demi-finales sans peine. C’est là que les attendent les tests sérieux.

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