Les deux premiers matchs de la finale de conférence Est sont tellement déséquilibrés que le débat qui agite désormais le petit monde NBA est de savoir si Washington aurait pu poser plus de problèmes aux Cavaliers. Et si Bradley Beal n’avait donc pas finalement raison en expliquant que la troupe de l’Ohio avait voulu éviter son équipe…
« Il semble que les équipes qui sont en vacances ont des choses à dire », ironisait Richard Jefferson en réponse. « Dion Waiters disait que personne ne voulait affronter le Miami Heat. Puis Bradley Beal a dit que personne ne voulait affronter les Wizards. Eh bien, si personne ne veut vous affronter, alors montrez-vous. Si c’est le cas, prouvez-le ».
Pour le vétéran, ce débat n’a de toute façon pas d’intérêt.
« Bradley est un super jeune joueur, il a une grande carrière devant lui mais il ne devrait pas parler des équipes qui ne veulent pas l’affronter quand il est éliminé des playoffs. Ça n’a pas de sens. Une équipe qui a gagné dix matchs de suite en playoffs, championne en titre, ne voudrait pas te retrouver, alors que tu n’as pas franchi le deuxième tour ? Ça fait les gros titres, mais est-ce que ça fait sens ? Qu’est-ce que ça dit de toi lorsque les gens parleront d’intelligence de jeu ? »
Sur Twitter, J.R. Smith expliquait la même chose, répondant que Bradley Beal « n’avait qu’à gagner le Game 7 pour parler ». Jusque-là, qu’il « reste chez lui et qu’il profite du spectacle »…
« Il n’aurait pas dit ça avant une série, avant de devoir affronter Bron », conclut Richard Jefferson. « Il peut dire ça maintenant qu’il est hors de danger ».