Le week-end dernier, les Lakers ont fait le choix de garantir les contrats de Thomas Robinson et Metta World Peace alors qu’ils avaient la possibilité de les libérer avant le 10 janvier. Si le premier a mérité sa place sur le terrain, c’est davantage son influence dans le vestiaire qui a sauvé la place du vétéran. Los Angeles aurait pu lui proposer un rôle d’assistant mais Luke Walton préférait le voir aux côtés des jeunes, jugeant cette proximité préférable.
« Avec la manière dont Thomas Robinson a joué, il a travaillé chaque jour, il a élevé son niveau avec les blessures, il a mérité sa place. » a expliqué Luke Walton au Orange County Register, avant de revenir sur le cas de Metta World Peace. « Je ne pense pas que nous aurions pu trouver un 15e homme qui apporte plus sur le terrain que ce que Metta nous apporte dans le vestiaire et à la construction de notre culture. »
Avec la possibilité de gagner une place vacante dans l’effectif afin de le renforcer, Mitch Kupchak aurait cependant pu aller à l’encontre de la volonté de son coach mais il a, au contraire, suivi ses recommandations. La preuve que Luke Walton a une place prépondérante dans la nouvelle organisation des Lakers, au contraire de certains de ses prédécesseurs, loin d’être toujours aussi écoutés.
« Les dirigeants ont évidemment le dernier mot sur ce que nous faisons. » tempère le coach. « Mais je suis forcément très heureux de voir que nous sommes tous sur la même longueur d’ondes. »
En provenance de Golden State, où l’ambiance est aussi fraternelle que les ambitions élevées, Luke Walton semble pouvoir compter sur le soutien de ses supérieurs pour entamer une reconstruction dans cette voie : son historique dans la franchise plaide sans doute en sa faveur.