La guerre des mots continue entre George Karl et Kenyon Martin

Après s’être mis à dos Carmelo Anthony, Kenyon Martin ou encore J.R. Smith avec ses critiques sur sa période à Denver, avoir expliqué que des joueurs NBA se dopaient ou que la ligue avait intérêt à truquer des matchs, George Karl s’est récemment attiré les foudres de son ancien bras droit, Terry Stotts, suite à ses remarques sur Damian Lillard.

« J’aurais dû étudier un peu plus ce sur quoi j’écrivais »

Si l’ancien coach a réussi à faire parler de son livre, « Furious George: My Forty Years Surviving NBA Divas, Clueless GMs, and Poor Shot Selection », qui sortira bientôt, il a aussi réussi l’exploit de se brouiller avec tout le microcosme NBA.

« Mes sentiments au sujet de George Karl, c’est qu’il montre la personne qu’il est », explique Kenyon Martin. « Il montre à tout le monde l’individu que j’ai côtoyé pendant six ans et demi à Denver. Je l’ai vu tous les jours, rentrer dans le vestiaire sans parler à personne, prendre les gens de haut, traiter les autres membres de la franchise comme de la merde. Je l’ai vu et maintenant tout le monde le voit ».

Face à cette salve nourrie, George Karl a de son côté entamé une opération de rétropédalage…

« Est-ce que j’ai été surpris [par toutes les critiques] ? Oui, je pense qu’on veut tous être appréciés. Le retour de flamme est intéressant. J’y ai appris plusieurs choses. Le plus important, c’est sans doute que j’aurais dû, mais je ne le savais pas, étudier un peu plus ce sur quoi j’écrivais ».

En effet, expliquer que des joueurs agissent d’une façon négative parce qu’ils n’ont pas eu de figure paternelle, assurer que des joueurs se dopent ou que la NBA truque tranquillement des rencontres ne sont pas des accusations anodines.

Pour George Karl, il s’agit simplement de son avis.

« Ce n’est pas forcément la vérité, c’est mon opinion. C’est mon avis et mes expériences. C’est mon avis qui vient de mes frustrations en tant que coach. Le titre du livre, c’est « George furieux » mais ça pourrait être « Frustrations de George ». C’est juste mon avis sur ces gens et ça ne fait pas de mon avis la vérité. C’est ce que j’ai ressenti lorsque j’ai traversé ces épreuves ».

« Il voit les choses d’une façon négative parce que c’est quelqu’un de négatif »

Sèchement critiqué par Kenyon Martin, alors que Carmelo Anthony a préféré laissé couler, George Karl semble regretter ses critiques sur l’influence d’une éducation sans figure paternelle chez les basketteurs NBA.

« J’ai eu une relation compliquée avec mon fils parce que j’étais coach et père à mi-temps. J’ai mal dit ces choses. Je suis désolé de l’avoir dit de cette manière. Je suis désolé de la réaction parce que je connais Kenyon et je sais qu’il est un bon père ».

De son côté, Kenyon Martin n’a pas l’intention de pardonner aussi facilement. Estimant que George Karl a manqué de respect à sa mère en critiquant son éducation, le retraité en veut à son coach et ne croit pas à ces quelques regrets.

« Il voit les choses d’une façon négative parce que c’est quelqu’un de négatif. Il est comme ça et c’est ce dont son bouquin parle ».