Les Suns sont encore trop softs

Pour réagir après 7 défaites en 9 matches, les Suns ont réalisé un entraînement très physique, le plus exigeant sur ce point depuis le training camp.

Earl Watson avait pointé cette faiblesse dans le jeu des Suns, réclamant de la dureté, après la défaite contre les Wolves.

« La dureté, c’est notre facteur X », estime le coach de Phoenix à l’AZ Central. « Ce sont les balles qui traînent, une approche mentale et physique. Donner le ton rapidement dans les carrières des jeunes joueurs. C’est un travail au quotidien, qui ne peut se faire en un seul entraînement. C’est comme frapper sur un rocher. Un jour, il se brisera. »

S’appuyant sur la célèbre devise de Gregg Popovich qu’Earl Watson a fréquenté à San Antonio, les Suns doivent insister en appliquant à chaque match et pendant 48 minutes cette mentalité de combattant. C’est une constante qui doit s’installer pour assurer à la formation de l’Arizona une compétitivité quotidienne, loin des problèmes d’adresse ou d’exécution offensive que connaissent toutes les équipes dans une saison.

Contre Minnesota, on en a vu des moments comme ceux-ci, mais également des relâchements, notamment dans le money-time.

« C’est une identité », estime Brandon Knight. « Il faut s’assurer d’imposer notre volonté aux autres équipes. C’est le plus important. Jouer comme nous le souhaitons, cela demande de la dureté, de l’intensité. C’est une question d’attitude. Cela ne s’explique pas, il faut le faire. »