Cette nuit, New Orleans a encore connu une soirée difficile. Face aux Spurs, la bande d’Alvin Gentry a déjà enregistré sa troisième défaite de rang. Mais ce mauvais début de saison n’entame pas les objectifs de l’équipe.
Le match contre San Antonio a eu l’avantage, comme toujours, d’être un révélateur des lacunes criantes d’Anthony Davis et des siens.
« Si tu ne sais pas sur quoi tu as besoin de travailler, après que tu les as joué, tu sais » avoue Alvin Gentry. « Ils ont cette capacité à exposer vos faiblesses au grand jour. Hier, c’était les pertes de balle, et ils nous l’ont fait payer. »
Après la rencontre, Anthony Davis a tenu exactement le même discours que son coach. Mais c’est Solomon Hill, nouveau dans la maison Pelicans, qui a tenté de relativiser cette défaite et de penser à l’avenir. Pour l’ancien Pacer, c’est vers ce style de jeu que New Orleans doit tendre.
« Je les regarde jouer et je me dis que c’est là qu’on veut arriver » explique-t-il. « On veut être aussi bon offensivement que les Spurs, courir et mettre du rythme comme les Warriors. Mais ce que San Antonio fait, les deux d’ailleurs, c’est qu’ils défendent. On n’a pas leur effectif, mais on a Anthony Davis et une bande de gars affamés avec lui. »
Les turnovers, la défense… Mais aussi le tir à trois points sont les points à rectifier d’urgence en Louisiane. Cette nuit, les Pelicans ont seulement marqué 4 de leurs 22 tirs primés, ce qui donne un affreux 12/63 depuis le début de saison (19%).
Défaillance du tir à trois points
Pourtant, sur le papier, avec des joueurs comme Dante Cunningham, Buddy Hield, Langston Galloway et un Quincy Pondexter qui va bientôt revenir, ça devrait pouvoir le faire dans ce domaine.
« C’est devenu difficile, car au bout d’un moment, il faut qu’on mette ces tirs » déclare Anthony Davis. « Quand tu ne tires pas bien, il faut trouver d’autres moyens de gagner. Ce n’est pas juste un gars, c’est plusieurs – Buddy, Solomon, Langston. Il faut juste qu’on trouve le moyen de les mettre en bonne condition. Dès qu’on le fera, leur confiance reviendra, et ils vont commencer à très bien jouer. Mais en attendant il faut faire le job en défense. »
Avec déjà trois défaites, chaque match est déjà capital pour les Pelicans. L’objectif de la franchise, c’est une qualification en playoffs. En 2015, ils avaient réussi à l’atteindre, mais Solomon Hill rappelle que le groupe n’est pas le même, sans pour autant penser qu’ils ont moins de chance.
« Quand ils ont fait les playoffs, il y avait Eric Gordon, Ryan Anderson, Tyreke Evans, AD, Jrue Holiday, des scoreurs » expose-t-il. « On n’a pas ça, donc on doit travailler sur les détails. Personne ne va se transformer en Kobe dans cette équipe. Il faut qu’on respecte notre rôle et notre identité, mais il faut qu’on ait faim. Chaque soir, on doit être affamé. Il faut qu’on aille chercher ce qu’on veut, ça doit être notre identité. »