Summer league : Septième journée

Hier soir avaient lieu quatre nouveaux matchs dans la summer league de Las Vegas. Et ce sont bien sûr les premiers pas de John Wall dans le monde professionnel qui ont marqués la soirée. De bons débuts, malgré une entame un peu hésitante.

Kim Tillie était lui propulsé dans le cinq majeur des Warriors et il s’est bien battu, même si la taille des Wizards l’a assez gêné.

Premier match : New-York Knicks – Denver Nuggets (90-100)

Les Knicks disputaient leur premier match dans cette summer league face aux Nuggets. Et le match s’est à peu près résumé à un duel entre les deux meneurs.

Côté new-yorkais, Tony Douglas a beaucoup shooté, pas mal créé et s’est beaucoup dépensé. Avec ses 27 points, il est à créditer d’un bon match même si, en face, Ty Lawson a été plus efficace.

Lawson est d’une rapidité affolante. Sa vitesse lui a souvent permis de prendre l’avantage et ses petits shoots ont fait merveille. Bref, il a continué dans la lignée de son année rookie et est en passe de dominer cette summer league.

Il a pu compter sur un Coby Karl adroit, même si je le trouve limité dans ses choix offensifs, avec cette désagréable impression qu’il fonce souvent dans son défenseur sans vraiment savoir où il veut aller.

Au final, victoire plutôt logique des Nuggets qui possédaient plus d’armes offensives.

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Deuxième match : Portland TrailBlazers – Houston Rockets (84-67)

Match intéressant avec de nombreux prospects. On attendait ainsi les premiers pas de Luke Babbit ou encore Armon Johnson.

Babbit, justement, a prouvé qu’il avait un panel offensif bien développé et m’a semblé à l’aise, intelligent et patient.

Johnson m’a un peu déçu. Timide, un peu immobile parfois, j’attends de voir plus pour juger, surtout que je n’ai pas vu l’ensemble du match.

Surtout, la comparaison avec Patty Mills, très actif, ne rehausse pas la performance de Johnson. Mills semblait partout sur le terrain, même s’il n’a pas beaucoup marqué au final. Assez costaud pour aller se mêler à la bataille du rebond, capable de bien utiliser les écrans, il a aussi été adroit à l’extérieur. Intéressant pour les Blazers.

En face, on a eu droit à un festival de maladresse entre Chase Budinger et Patrick Patterson. Patterson enchaine ici son deuxième match moyen consécutif, avec des difficultés à se créer des positions de shoot.

Quant à Jordan Hill, c’est toujours la même histoire. Il se bat, prend des rebonds mais il a toujours du mal en attaque et il lui faut de l’espace pour être dangereux.

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Troisième match : Washington Wizards – Golden State Warriors (84-79)

Premier match de John Wall. Et première victoire. Le numéro 1 de la draft est apparu un peu nerveux en début de partie. Ses mains étaient sans doute un peu moites car il perdait des ballons sur des actions faciles, forçait des shoots et se faisait contrer. On a pourtant vite compris à quel point le garçon avait du talent. Tout en calme et en leadership, chose assez incroyable du haut de ses 19 ans, Wall commençait à imprimer son rythme sur la rencontre. Plus meneur que Derrick Rose, il trouvait parfaitement ses partenaires, sur des pick-and-roll ou en les servant dans les intervalles. Ses accélérations sont vraiment meurtrières et il s’engouffre dans le moindre espace.

Javale McGee a pris du muscle. Son jeu offensif est toujours très limité mais sa taille et sa détente en font un partenaire de choix pour Wall, à la manière d’un Tyson Chandler pour Chris Paul.

En face, Kim Tillie s’est bien dépensé, provoquant des fautes et attaquant le cercle de façon déterminée. Néanmoins, la taille de ses adversaires l’a considérablement gêné, ce qui l’a obligé à quelque peu modifier la trajectoire de ses tirs, ce qui n’est jamais très bon.

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Quatrième match : Miami Heat – New-Orleans Hornets (77-72)

Sans doute pas le meilleur match de la soirée. Du coup, je ne l’ai regardé que d’un oeil distrait.

Côté Heat, hormis le fait que l’équipe a sans doute les maillots les plus laids de la summer league, pas beaucoup d’enseignement à tirer. Dexter Pittman n’a pas mis un shoot, Jarvis Varnado a commis beaucoup de fautes et Jon Scheyer a été intéressant, bien que cela soit sans doute insuffisant pour attirer une équipe NBA. A mon avis, il est plus fait pour une carrière à l’étranger.

Pour les Hornets, Marcus Thornton était dans son registre de shooteur/slasheur. A ses côtés, Quincy Pondexter a bien arrosé, laissant le Heat remporter sa première victoire.

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