Dwyane Wade se transforme en aboyeur

« Le staff n’a pas tellement besoin de s’énerver car D-Wade arrête souvent l’action pour recadrer les gars aussi. »

C’est ce que confiait samedi Taj Gibson sur les entraînements des Bulls, et l’ancien joueur vedette de Miami confirme qu’il prend beaucoup la parole, et qu’il se permet même de stopper les entraînements.

« Les coaches m’ont donné, mais à Rajon et Jimmy aussi, carte blanche pour dire ce qu’il y a à dire » explique Wade sur ESPN. « C’est l’une des raisons pour lesquelles je suis venu, et c’est l’une des raisons pour lesquelles ils s’intéressaient à moi. J’ai joué 5 finales NBA, et j’ai beaucoup d’expérience. On a parlé avec Fred Hoiberg des jeunes de l’équipe, et de ce qu’ils pouvaient apprendre de moi, mais aussi de Jimmy et Rajon. Mais dans le même temps, on respecte ce que le coach fait et dit, et on trouve des moments pour parler. »

« Je ne gueule pas, je donne mon point de vue »

Est-ce qu’il recadre les joueurs comme l’a dit Gibson ?

« J’ai lu ça, mais Taj exagère. Je ne dirais pas que je gueule. Je donne mon point de vue. C’est de l’amour vache. Mais c’est de l’amour. J’arrêterai l’entraînement si je vois quelque chose. On doit s’auto-contrôler, et je souhaite que les autres fassent pareil. Parfois, je pourrais faire mieux, et Rajon me le dira. Ou alors ce sera Jimmy. Je veux que tout le monde le fasse, et que ce ne soit pas que nous trois qui parlent. Je veux que tout le monde soit en confiance et puisse, pas forcément hurler sur un autre, mais le prendre à part et lui dire : « Ecoute Dwyane, tu aurais dû te placer là. » Il faut que tout le monde soit à l’aise avec ça. »

Apparemment, ça fonctionne puisque Hoiberg trouve qu’il y a beaucoup plus d’intensité que la saison passée, mais Wade prévient qu’il ne sera pas trop bavard.

« J’ai le sentiment de parler suffisamment. Je ne veux pas trop parler pour éviter que les gars ne regardent au ciel quand je dis quelque chose. Quand je parle, je souhaite que ce soit important. Quand je parle à mes enfants, il faut que ça les marque. Qu’ils aient un peu peur de ce qui va arriver. »