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La NBA cherche un compromis sur le Hack-a-Shaq

DeAndre JordanAprès avoir déclaré en 2015 qu’il était inutile de changer une règle pour quelques joueurs maladroits aux lancers-francs, la NBA a décidé de faire marche arrière. Dans sa traditionnelle conférence de presse qui précède les Finals, Adam Silver a longuement évoqué le Hack-A-Shaq et ses dérivés.

« C’est un problème sur lequel j’espère qu’on trouvera un compromis. Ce que je veux dire, c’est qu’il y a certaines équipes, et certains propriétaires qui sont contre tout changement. Et je dois reconnaître que d’un point de vue sportif, seules trois équipes bénéficieraient d’un changement de règlement. Trois joueurs en particulier, et tout le monde sait de qui je parle. »

Il s’agit d’Andre Drummond, Dwight Howard et de DeAndre Jordan…

« S’ils jouent beaucoup et qu’ils sont mauvais aux lancers-francs, l’adversaire en tire profit avec du hacking. Ce que montrent nos statistiques, c’est que le bénéfice est faible, mais qu’il existe, et c’est mon boulot de trouver ce qu’il y a de mieux pour le jeu. »

En cinq ans, le hacking a été multiplié par 16 !

Mais pourquoi avoir changé d’avis sur le sujet ?

« Par rapport à l’an passé, cette pratique a été multiplié par 2.5, et sur cinq ans, par 16. D’un côté, je souhaite que les gars mettent leurs lancers. Mais dans le même temps, je constate que ces trois joueurs obtiennent les deux tiers de leurs lancers-francs sur des actions avec le ballon. En d’autres termes, sur des actions qui ne seraient pas concernées par un changement de règlement. »

Au final, ce qui importe le plus, pour le patron de la NBA, c’est l’image de son championnat, la satisfaction des spectateurs mais aussi la durée des matches. Le hacking rallonge considérablement la durée des matches…

« Mon boulot ne consiste pas uniquement à regarder l’aspect sportif, mais aussi l’aspect business. Je l’ai déjà dit mais lorsqu’il y a du hacking 10 fois par match, ça rallonge le match de 15 minutes. Ce n’est pas uniquement mauvais pour nos partenaires audiovisuels, mais aussi pour les spectateurs. Des études le montrent. Il existe peut-être un compromis permettant de le limiter de manière significative. Les équipes qui ne possèdent pas ce type de joueurs resteraient avantagées. Ou plutôt elles ne seraient pas désavantagées. »

Pour Adam Silver, l’objectif est de trouver un compromis, et il a rappelé que dans l’histoire de la NBA, il y a toujours eu des bons et des mauvais shooteurs de lancers-francs. Pour preuve, depuis 50 ans, le pourcentage derrière la ligne reste le même : environ 75%.

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