Malgré les pépins à répétition, les Celtics restent confiants

L’engouement suscité par le début des playoffs aurait presque fait oublier les maux dont souffrent les Celtics. Malheureusement, la perte d’Avery Bradley lors du Game 1 met en lumière les petits pépins des hommes de Brad Stevens, à l’heure d’affronter à nouveau les Hawks. De son propre aveu, Jae Crowder ne joue ainsi qu’à 75% de ses capacités depuis sa blessure à la cheville en fin de saison, à l’instar de Kelly Olynyk qui doit faire avec une douleur à l’épaule l’ayant fait manquer tout le mois de février, et même encore des entraînements ces derniers jours.

De quoi entamer l’indéfectible confiance des hommes verts ?

« Ça n’atteint pas notre confiance » assure Isaiah Thomas à ESPN. « C’est un coup dur d’avoir un joueur en moins, mais ma confiance n’a pas été touchée. Les gars doivent se relever, c’est ça les playoffs : quand un gars n’est pas là, quelqu’un doit saisir l’opportunité et en tirer profit. »

Le meneur All-Star explique par ailleurs que la perte par un petit point du premier match n’a pas non plus atteint le moral de ses troupes, au contraire.

« Perdre d’un point, après tout ce qu’on traverse dans le Game 1, ça nous donne de la confiance » poursuit le All-Star. « D’une manière ou d’une autre nous devons en gagner un, si possible le match 2. »

Marcus Smart sur le pont

Remporter un match en Georgie serait en effet le meilleur calcul pour les Celtics afin de rentrer à Boston avec l’avantage du terrain en poche. Motif d’espoir capillotracté : leur seule victoire contre les Hawks cette année a eu lieu en novembre, en l’absence d’Avery Bradley. Plus sérieusement, Brad Stevens pourra compter sur un Marcus Smart en confiance après son bon premier match (15 points) pour pallier l’absence de Bradley des deux côtés du terrain.

À moins que l’entraineur ne décide de grandir son cinq en titularisant Evan Turner. Dans tous les cas, le salut des C’s passera par une concentration de tous les instants pour Isaiah Thomas.

« On a eu ce qu’on méritait car on a mis du temps à rentrer dans le match » lance IT. « En playoffs, surtout contre des bonnes équipes, tu dois être à fond dès le début, qui plus est à l’extérieur. Tu ne peux pas rater ton départ sous peine de te mettre dans un trou, comme on l’a fait. »

Si Boston est avant tout un collectif sans superstar, comme Danny Ainge l’a répété toute la saison, l’absence d’Avery Bradley est un gros coup dur pour les Celtics. On saura ce soir si la franchise est capable de trouver les ressources collectives pour renverser Atlanta.