L’apprentissage du métier de basketteur professionnel n’est pas toujours facile pour les jeunes qui débarquent de l’université. Certes le basket fait déjà partie intégrante de leur vie depuis de nombreuses années, mais en NBA il faut jouer et/ou s’entrainer presque tous les jours. Résultat, certaines jeunes pousses connaissent le « rookie wall » en février, épuisés par le rythme de matchs effréné, aux quatre coins du pays. D’Angelo Russell lui, le jeune Laker, a tout de suite eu du mal à se faire aux… entraînements.
« Quand tu es au lycée et à l’université, tu as tes week-ends pour te reposer. La première fois que je suis arrivé j’ai demandé si on avait nos samedi et dimanche de libres » raconte Russell au LA Daily News. « Tout le monde s’est moqué de moi. ».
L’année dernière en NCAA, le meneur de jeu a disputé 35 rencontres avec Ohio State. L’adaptation avec les 82 matchs de saison régulière de NBA n’a pas été simple pour lui.
« C’est dur. Je n’ai pas vraiment de routine » reconnait le jeune joueur qui a récemment déclaré qu’il faisait des siestes avant les matchs. Il relativise : « Quand tu traverses toute une saison, tu sais à quoi t’attendre pour la prochaine. »
Jordan Clarkson : « Je n’ai plus à me lever pour aller en cours »
Le coach Byron Scott, qui avec Kobe Bryant a souvent critiqué Russell, est venu en aide à ses jeunes talents en partageant sa routine pendant ses 14 années en NBA. Après l’entrainement du matin, il regardait la télé en évitant les coups de téléphone. Il déjeunait, se douchait et faisait une sieste de deux heures.
Pour l’instant, les sophomores Julius Randle et Jordan Clarkson réfutent l’idée selon laquelle le calendrier affecterait leur jeu.
« La saison dure toujours autant de temps » dit Randle, « c’est juste une succession de matchs. On joue même plus de matchs que l’on ne s’entraine ».
Jordan Clarkson de son côté, contrairement à son coéquipier à la mène, apprécie cette nouvelle vie.
« C’est assez facile. Je n’ai plus à me lever pour aller en cours » résume-t-il simplement. « J’adore ce que je fais. C’est vraiment bien de se lever et d’aller travailler tous les jours ».
Des témoignages rafraichissants de la part de ces jeunes qui semblent enfin être capables de porter Los Angeles : contre Orlando, ils ont marqué 74 des 109 points de leur équipe. Ceci étant, les mots de D’Angelo Russell laissent perplexe concernant son adaptation dans la grande ligue…