Sacramento – San Antonio : TP comme Taille Patron

Après trois succès de rang, les King s’inclinent finalement face à San Antonio, 108-92. Grâce aux 23 points et 6 passes de Tony Parker mais aussi les 44 points du banc, les Texans ont passé une soirée globalement tranquille, même si Sacramento a fait de la résistance durant une demi-heure. Très en vue depuis deux matchs, DeMarcus Cousins fut malmené par le dispositif de Gregg Popovich (22 pts à 8/23, 10 rbds) et aussi complet soit-il, Rajon Rondo reste maladroit (7 pts à 3/10, 8 rbds, 18 pds). 

Un début de match poussif

En panne d’adresse lors des trois premières minutes, les deux équipes ont retrouvé le rythme simultanément et se sont livrées un duel intéressant lors du premier quart-temps. En jambes, Tony Parker tient son équipe et la rentrée de Boris Diaw à la place de Tim Duncan fluidifie le jeu tandis que Darren Collison et Willie Cauley-Stein répondent tour à tour à leurs adversaires. Après un quart-temps, San Antonio ne mène que d’un point, 25-24.

Le quart-temps suivant est néanmoins plus compliqué pour les Californiens, pris d’assaut par le banc adversaire, notamment Kyle Anderson et David West, tous les deux en réussite. Discret jusqu’ici, Kawhi Leonard apporte lui aussi son écot avec 7 points de suite et l’écart se creuse après 6 minutes de jeu (42-34). Tenu au corps, disputé sur les lignes de passes, DeMarcus Cousins galère à l’image de ce nouveau contre infligé par LaMarcus Aldridge. Au contraire, San Antonio déroule et Tony Parker inscrit les quatre derniers points de l’équipe dans la raquette très ouverte des joueurs de George Karl (49-38).

Le festival DeMarcus Cousins

Vexé par une première mi-temps difficile, DeMarcus Cousins réagit à la reprise et le pivot redevient en un instant l’un des meilleurs joueurs du monde. Toujours parfaitement servi par Rajon Rondo, le All-Star martyrise la raquette des Spurs avec une flopée de dunks autoritaires mais aussi un tir à trois-points bienvenu pour recoller.

À 4:30, le pivot assène un nouveau dunk pour égaliser (61 partout) mais c’est le moment choisi par George Karl pour changer ses rotations. La mécanique s’enraye alors que le banc texan en profite pour contre-attaquer. Boris Diaw joue les passeurs, Patty Mills et David West sanctionnent et San Antonio reprend sa marche en avant (76-70).

San Antonio déroule, Sacramento dérouille

En l’espace de deux minutes dans l’ultime période, les joueurs de Gregg Popovich tuent le match et si Kawhi Leonard et Davis West se montrent incisifs, ce sont les deux Français qui font le jeu avec aisance et efficacité. La machine texane est lancée pour de bon, et Sacramento voit l’écart se creuser de manière inéluctable. Encore contré, cette fois par Boris Diaw, DeMarcus Cousins récolte sa technique, signe d’une soirée bien difficile à avaler.

Au terme du match, San Antonio remporte sa 36e victoire de la saison avec un écart de 10 points ou plus, un record cette année puisque Golden State en affiche 4 de moins. Avec 49 victoires en 57 matchs, les Spurs réalisent aussi leur meilleur parcours de l’histoire à ce stade, un constat assez fou pour une franchise titrée cinq fois lors des 16 dernières années.

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