C’est la ritournelle des grandes ligues sportives américaines. Au bout de six ans, via une clause, les accords entre propriétaires et joueurs (le CBA: collective bargaining agreement) sont remis sur la table des négociations. Et il faut souvent se battre pour fixer le partage des bénéfices entre les propriétaires d’un côté, et les joueurs de l’autre.
En 1999 et en 2011, un lock-out nous avait ainsi privés de nombreux matchs, et pour éviter d’en arriver là en juillet 2017, le nouveau commissionnaire de la ligue, Adam Silver, espère bien que tout sera bouclé avec un an d’avance.
« Je reste optimiste. Il y a une possibilité de sortir de l’accord collectif actuel, dans un peu moins d’un an maintenant. Je suis encouragé par le fait qu’on a déjà bien avancé dans nos discussions avec l’association des joueurs, et quand il y a une volonté, il y a une solution, » a expliqué Silver en conférence de presse. « Les deux parties, à la fois les propriétaires et les élus de l’association de joueurs, ont souligné l’importance de trouver un accord entre eux afin d’éviter de perdre des matchs. J’ai donc bon espoir que ça se fasse assez rapidement. »
Contrairement à David Stern et Derek Fisher, les deux camps ont choisi de négocier dans l’ombre avec l’avocate Michelle Roberts et Chris Paul d’un côté, et Adam Silver de l’autre. Le ton est cordial, l’optimisme est de rigueur. La NBA ne s’est jamais aussi bien portée, et les deux camps savent qu’ils vont se partager un gâteau immense grâce au nouveau contrat TV.
Malheureusement, et sans vouloir jouer les oiseaux de mauvaise augure, on restera méfiants car pour l’instant, aucune information ne filtre sur les principaux points de désaccord comme l’âge d’entrée dans la draft et bien sûr le partage des revenus.