ESPN raconte que c’est en fredonnant du Ray Charles que Draymond Green a accueilli les journalistes dans le vestiaire après la première défaite de la saison des Warriors.
« Je parie que vous pensiez qu’on serait tristes » a-t-il lancé aux reporters. « Je l’ai dit aux gars après le match, maintenant on peut jouer une saison régulière. Jusqu’à présent, c’était un peu une ambiance de playoffs avec cette série de victoires et tous les médias et l’attention sur nous. Je ne suis pas content d’avoir perdu car cette série était super cool, mais c’est une forme de soulagement. »
Même si en bon compétiteur, il déteste la défaite, Green estime donc que c’est un mal pour un bien.
« Je pense qu’on a arrêté de s’améliorer depuis 7 ou 8 matches. On sait comment gagner, et notre manière de jouer et cette connaissance nous ont permis d’en arriver jusque là. Mais ce ne sont pas eux qui nous permettront de gagner un nouveau titre. »
« Les victoires masquent beaucoup d’erreurs »
En clair, les Warriors devront mieux jouer pour réussir le doublé.
« Ça craint de perdre, même avec un bilan de 24-1, mais les victoires masquent beaucoup d’erreurs » poursuit Luke Walton. « Nos gars savent comment aller chercher la victoire, mais dans le même temps, on ne se focalisait plus sur l’amélioration des petits détails. »
Ce qui agace Klay Thompson, qui revenait de blessure, c’est que Milwaukee n’était pas forcément plus fort…
« C’est décevant car on s’est battus nous mêmes » estime-t-il dans le Mercury News. « Surtout sur la fin. On a manqué des tirs. Ils ne nous ont pas stoppés. Personne ne nous arrête. »
Pour Stephen Curry, il n’y a pas de regrets à avoir.
« On n’était pas à 100% mais on a donné tout ce qu’on avait. Ça fait bizarre de perdre mais je trouve qu’on le gère très bien ».
Un discours qui plaît à son coach qui souligne que ses joueurs n’étaient pas abattus dans le vestiaire.
« Ils sont davantage heureux d’avoir réalisé une telle série que tristes qu’elle soit terminée. »
Même s’ils n’ont pas battu le vieux record des Lakers (33 victoires de suite), les coéquipiers de Stephen Curry ont encore plein de défis devant eux, comme par exemple faire mieux que les Bulls de 1996 qui avaient terminé la saison régulière avec 72 victoires pour 10 défaites. Pour l’instant, les Warriors sont largement en avance sur le temps de passage.
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