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À la découverte de la NBA avec Salah Mejri, l’intérieur tunisien de Dallas

salah mejriPremier joueur du Maghreb à fouler les parquets NBA, Salah Mejri connait un apprentissage difficile avec les Dallas Mavericks. Préféré à Samuel Dalembert avant le début de la saison, Mejri joue peu puisque pour l’heure, le MVP de l’Afrobasket 2011 n’a fait que quatre apparitions sur le terrain. Mais il veut rester positif, et pour nous il revient sur son arrivée aux États-Unis et sur son adaptation à la fois à un nouveau basket et à la vie « à l’américaine ».

Salah, comment se passent vos premiers pas en NBA avec les Dallas Mavericks ?

Je pense que pour le moment, c’est un peu normal que je ne joue pas beaucoup. Il y a une période transition entre le basket européen et la NBA. Je sais que j’ai beaucoup de choses à apprendre et je suis en phase d’apprentissage et je dois m’adapter ici, que ce soit sur et en dehors du terrain. Il y a le basket mais il y a aussi la « vie de la NBA » à laquelle il faut s’adapter. C’est très différent de l’Europe. J’ai joué dans un grand club, le Real Madrid, et c’est complètement différent de ce que je peux vivre en NBA. Ça n’a rien à voir. Comme je l’ai dit, c’est à moi de m’adapter.

« En NBA, il n’y a pas d’entraînements »

Quelles sont vos principales difficultés pour le moment sur le plan du basket ?

En Europe, il y avait beaucoup d’entraînements pour s’améliorer et montrer au coach que l’on mérite sa chance et que l’on peut jouer. Ici, il n’y a pas d’entraînements. L’entraîneur décide de si l’on va jouer ou non. J’essaye aussi de jouer en D-League pour être en forme et être prêt à jouer quand le coach fera appel à moi, et pour aider mon équipe. Comme je l’ai aussi dit plus tôt, la vie de la NBA est difficile : des voyages tous les jours ou presque, parfois on voyage cinq, six jours pour jouer trois matchs, un rythme très rapide, totalement différent de l’Europe. Il y a beaucoup de choses… On pourrait en parler toute la nuit si l’on veut rentrer dans le détail. Mais je sais qu’il faut s’adapter, c’est un beau challenge pour moi pour essayer d’accrocher des minutes.

La vie aux Etats-Unis vous plait-elle ?

Excellent. J’ai déjà quelques amis la bas. Le Texas, c’est très joli. Tout est grand, ce qui est plutôt bien pour moi vu ma taille. Il y a beaucoup de restaurants, tous les types de cuisine, c’est facile pour aller manger, les gens sont tolérants. C’est un peu comme l’Espagne, les gens sont très aimables, et c’est très facile pour s’adapter à la vie de tous les jours ici.

Mark Cuban vous considère comme un projet sur le long terme. Souhaitez-vous tenter de faire toute votre carrière en NBA ?

J’ai commencé ma carrière en Tunisie, puis je suis parti en Belgique, puis en Espagne dans un club de milieu de tableau, puis au Real Madrid, et maintenant à Dallas en NBA. Il y a une trajectoire ascendante dans mon parcours alors je ne veux pas rentrer en Europe. Il faut croire en l’avenir et dans sa progression. Ils savent que je peux jouer et que je peux aider cette équipe. A moi de travailler pour m’améliorer et gagner des minutes. Une fois que ce sera fait, pourquoi ne pas rester ici le plus longtemps possible.

« Rick Carlisle n’a jamais travaillé avec des rookies »

Quels sont les principaux axes que l’on veut vous voir travailler ?

Je suis un « big man » qui est rapide, athlétique, contreur, à l’aise en pick-and-roll, c’est ça mon rôle principalement. Je peux aussi shooter mais ça ne va pas être mon jeu. Contres, lobs, pick-and-roll, alley-oop, mais aussi lancers-francs, voila essentiellement ce que je vais travailler. En NBA, il y a beaucoup de joueurs qui se contentent d’être fort sur leurs qualités comme le Français Rudy Gobert : contres, rebonds, défense et c’est tout. Un rôle de « rim protector ». Ce n’est pas facile mais pas trop compliqué.

Quel impact a votre présence en NBA au pays ?

Je sais qu’il y a beaucoup de fans de basket et de fans de Salah Mejri, aussi bien en Tunisie que dans le monde arabe et même plus généralement beaucoup de fans en Afrique. Ils sont très contents de me voir en NBA mais sont un peu déçus de ne pas me voir jouer, mais ce n’est que le début. Ça fait deux mois que je suis en NBA, l’adaptation n’est pas facile. Gagner la confiance de l’entraineur n’est pas facile du tout, surtout avec un entraineur (Rick Carlisle) qui n’a jamais travaillé avec des rookies, et des rookies venus d’Europe. Il s’appuie toujours sur des vétérans qui ont beaucoup d’années en NBA. C’est une double difficulté mais je dis à tout le monde de rester patient pour me voir jouer.

L’équipe nationale de Tunisie obtient de très bons résultats depuis quelques années. Pensez-vous déjà au Tournoi de Qualification Olympique qui aura lieu en juillet prochain ?

Je n’ai pas encore pris ma décision pour le tournoi de qualification. L’été est toujours un moment très important du calendrier pour les jeunes joueurs NBA avec la Summer League alors je n’ai pas encore pris ma décision. J’ai eu un petit incident avec l’équipe nationale avec une fracture au tibia dont on ne m’avait pas informé. Ils m’ont fait des injections et j’ai joué trois ou quatre matchs avec cette fracture mais ils ne m’ont pas informé de cette fracture. Ils m’ont dit que ce n’était qu’une contusion. Je ne sais pas s’ils ont fait sa de mauvais foi ou non, mais il me reste un peu de tristesse… Mais ça fait aller, on verra d’ici à juin ou juillet comment ça va aller.

Propos recueillis à Washington.

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