Cinquième victoire consécutive de San Antonio, qui a fait la différence dans le deuxième quart-temps face aux Hawks (108-88). Muselée dans la période (32-11), la troupe d’Atlanta a vu les Texans prendre le large sans jamais pouvoir revenir au score. Car du côté des Spurs, la défense est déjà très bien en place. C’est même la meilleure de toute la NBA avec moins de 90 points encaissés.
Ancien assistant de Gregg Popovich pendant 20 ans, Mike Budenholzer connait pourtant les principes et les schémas de Gregg Popovich par coeur.
« Défensivement, il y a beaucoup de choses similaires », confie-t-il ainsi. « Offensivement, ils sont toujours en train de changer des choses, d’évoluer et de tenter différents trucs. C’est ce qui rend ce groupe et Pop uniques. Ils sont innovants et créatifs ».
Face à Atlanta, il n’y eut pourtant rien de révolutionnaire. Après un bon début de la part des Hawks, c’est d’abord le banc texan qui sonne la charge en début de deuxième quart-temps, Manu Ginobili faisant parler sa science du jeu tandis que Patty Mills et Boris Diaw combinent superbement pour permettre aux Spurs de prendre le contrôle de la partie.
San Antonio s’accroche au rythme des Warriors
La parole est ensuite à la défense. Les Hawks tentent de faire vivre le ballon mais les rotations de San Antonio sont efficaces et n’offrent aucun tir ouvert, ni aucun décalage. Jeff Teague et ses partenaires trouvent toujours quelqu’un sur la route vers le cercle et les sorties de balle sont compliquées, un bras ou une main arrivant très souvent à venir s’interposer. Atlanta étouffe et l’écart grimpe inexorablement alors que les Texans font parler leur expérience en attaque.
« La défense a été la clef », concède Gregg Popovich. « Tony Parker et Danny Green ont fait un super travail défensif sur Jeff Teague et Kyle Korver. Ça a donné le ton. Ce sont des gars très difficiles à défendre mais nous avons réussi le défi et nous avons fait du bon travail ce soir ».
Avant la pause, Kawhi Leonard profite de la naïveté de Kent Bazemore pour aller à plusieurs reprises sur la ligne des lancers francs et l’écart est fait. L’ailier, bien secondé par Tony Parker, se chargera de faire gonfler le score au retour des vestiaires, pour s’assurer un succès tranquille.
« Il n’y a pas grand-chose de positif pour nous », souffle Al Horford. « En tant qu’équipe, le mieux, c’est de laisser ce match derrière nous ».
Pour Altanta, c’est déjà la huitième défaite de la saison (pour 11 victoires), un total qu’ils avaient atteint fin décembre l’an passé. Tout va bien par contre aux Spurs, qui sont les seuls (14-3) à s’accrocher au rythme impossible des Warriors.
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