Avec 16 points, 11 rebonds et plus de 2 contres par match, le tout à plus de 50% de réussite aux tirs, Karl-Anthony Towns ne fait pas mentir sa position de draft du côté du Minnesota, et ses stats le placent déjà parmi les meilleurs intérieurs rookies de ces 25 dernières années.
Souvent oublié à la faveur de Jahlil Okafor qui a obtenu le plus de faveurs pour le titre de rookie de l’année, l’ancien de Kentucky prouve sur les parquets qu’il a aussi son mot à dire dans cette course au meilleur débutant, dans une cuvée déjà très savoureuse.
Kentucky et Kevin Garnett : les raisons du succès
Et pour Towns, il y a plusieurs raisons qui expliquent son bon départ. La première, c’est qu’il a suivi une formation de champion au sein de l’Université de Kentucky.
« J’ai l’impression que j’avais déjà joué une saison professionnelle à Kentucky. » explique-t-il pour Basketball Insiders. « On avait déjà pas mal de matchs à l’extérieur et peu à domicile, ça m’a bien préparé pour les voyages en NBA. J’ai eu plus de temps pour m’y préparer en quelque sorte. Et puis, au niveau de la vitesse aussi, on jouait déjà avec le rythme le plus élevé en université l’an passé. Il y avait sept ou huit joueurs qui ont été drafté dans l’équipe. »
La deuxième raison, c’est que Towns est arrivé à Minneapolis dans une situation idéale. Où il y a en l’occurrence le rookie de l’année précédente, et puis surtout, un mentor en or en la personne de Kevin Garnett.
« Il m’apprend énormément de choses avec son immense expérience. Ça vaut beaucoup plus que les séances de tirs que je peux faire à la salle. Son expérience, son talent et sa capacité à faire des gestes rares, c’est un vrai cadeau pour moi. Et puis, il est tellement intense. Il cherche toujours la perfection, il veut être le meilleur et ça me pousse dans la bonne direction. »
De chat sauvage à loup de bois
Associé à la légende vivante des Wolves dans le cinq majeur, Towns apprend les ficelles du métier au côté de l’intérieur quinze fois All Star. En profitant de chaque instant…
« On ne sait pas combien de temps KG va encore jouer. Selon moi, ce serait encore 20 ans ou plus mais bon. J’essaie d’absorber le maximum d’informations et je pourrais prendre la relève quand il aura décidé de partir. »
Fort d’un temps de jeu conséquent (30 minutes en moyenne), Karl-Anthony Towns déploie son jeu tout en toucher et en appuis bien contrôlés. Cette semaine, il a ainsi enchaîné deux double doubles impressionnants en « back to back » face à Miami (14 points, 14 rebonds) et Orlando (21 points, 12 rebonds, 6 contres). Une belle perspective pour les Wolves.
Meilleur défenseur que prévu, Towns peut de fait rivaliser pour de bon face à Jahlil Okafor (18 points, 8 rebonds en 33 minutes), et ce d’autant que l’ancien Wildcat devenu Timberwolf fait partie d’une équipe qui gagne tout de même quelques matchs de basket (5 victoires en 13 matches).
Face à Miami
Face à Orlando
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