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Makthar Ndiaye : « Perdre Arn Tellem est énorme, c’est comme une franchise qui perd son joueur majeur »

c98VSOPjSuite à notre dossier sur l’agence Wasserman, l’agent et collaborateur de la-dite agence, Makthar Ndiaye, a souhaité apporter des précisions sur certains éléments. Nous avons profité de l’occasion pour faire un point sur les changements économiques à venir pour la ligue et les joueurs avec lui.

Makthar, vous êtes revenus vers nous car certains éléments de notre article comportaient selon vous des erreurs. Pouvez-vous nous apporter quelques éclaircissements ?

Il y avait certaines erreurs mais nous le comprenons, vous faites avec les informations à votre disposition. Il faut savoir que James Dunleavy n’est pas parti de son plein gré, il a été licencié. James Dunleavy était parti depuis bien longtemps avant le départ d’Arn. Ensuite, Michael Tellem a démissionné. Oui, Danilo Gallinari l’a suivi mais cinq ou six joueurs ont préféré rester chez nous [en effet, Mario Hezonja, Bojan Bogdanovic et Nemanja Bjelica sont par exemple restés chez Wasserman].

Qu’en est-il du départ d’Arn Tellem ? À quel point cela influe sur la vie de votre agence ?

Tout d’abord, en effet, la perte d’Arn Tellem est énorme. C’est comme une franchise qui perd son joueur majeur. C’est normal qu’il y ait des effets secondaires. Tous ces départs que vous citez, chaque joueur a ses raisons. Arn Tellem est le Michael Jordan des agents. Quand il est parti, c’est normal que les joueurs se soient sentis orphelins. Joe Johnson, Arn s’en occupait principalement. Les frères Gasol, pareil. Marc, c’est nous qui lui avions signé son contrat. C’est plus par rapport à l’opinion publique qu’il y a une incompréhension. Si l’on regarde de plus près, Pau, il lui reste trois ou quatre ans à jouer. Les deux qui nous font vraiment mal, c’est Jabari Parker car c’est un jeune joueur avec un potentiel de superstar et Al Horford, car il est en fin de contrat et il peut prétendre au maximum l’été prochain.

Les autres, on s’y attendait un peu, compte tenu de la relation qu’il avait nouée avec eux. De notre côté, on est unis et on va continuer à se battre. En termes chiffrés, on ne domine plus le marché. C’est un pas en arrière mais c’est pour mieux avancer. Ça nous motive encore plus car nous voulons montrer ce que nous savons faire. Il y a d’autres agents qui travaillent très bien : le contrat de Derrick Rose, c’est B.J (Armstrong) qui l’a négocié. Anthony Davis, c’est Thad Foucher. Les frères Lopez, c’est Darren Matsubara. Le contrat de Kelly Olynyk, c’est Greg Lawrence qui en a la charge. C’est à nous de relever le défi. Historiquement, Arn Tellem est quelqu’un. Il ne nous a pas abandonnés. Il a bâti quelque chose et il n’a pas envie de voir ça s’effondrer, nous non plus. Le soleil se lève, il faut continuer de vivre, nous allons nous relever. Je travaille dans une agence qui vit bien.

« Aucun business ne perd de l’argent en continuant d’exister, cela n’existe pas »

Passons au sujet du futur salary cap. Qu’est-ce que cela va changer dans le paysage de la NBA, selon vous ?

Les joueurs vont gagner plus d’argent, c’est sûr et certain. Pour certaines franchises, cela peut changer la donne, notamment pour une franchise comme New York. Ils sont en train de monter les fondations d’une équipe à venir. Cela peut les aider à attirer des joueurs et créer une belle équipe à l’avenir.

Pendant près d’une décennie, les propriétaires et la NBA ont dit que les franchises perdaient de l’argent. Compte tenu du nouvel accord télé et du futur contrat d’équipementier avec Nike, cet argument semble de moins en moins convaincant. Grâce à ce nouveau levier, les joueurs sont-ils en position de force pour remporter les négociations sur la future convention collective ?

Pour commencer, j’aimerais revenir sur le premier point avec lequel je ne suis pas du tout d’accord. Quand les équipes disent qu’elles perdent de l’argent, il n’y a pas un business dans le monde qui perd de l’argent et qui continue d’exister. Cela n’existe pas, c’est de la logique. Lors du dernier lockout, les franchises ont menacé et elles ont gagné. Maintenant, je crois que c’est la logique que les joueurs soient en position de force. C’est aux propriétaires de s’arranger pour se partager les gains. C’est un problème de riches, et ce sont les propriétaires. Si Memphis gagne moins d’argent que New York, c’est à eux de s’arranger pour répartir équitablement l’argent entre les franchises, ce n’est pas aux joueurs de servir de bouc-émissaire. J’espère qu’ils sont en position de force. Avec la nouvelle direction du syndicat des joueurs, notamment Michelle Roberts, les joueurs savent ce qu’ils font. Ils n’ont pas changé le staff pour perdre.

« Si Houston veut garder Terrence Jones et Donatas Motiejunas, il faudra mettre le paquet »

J’aimerais revenir sur des clients que vous représentez : Terrence Jones et Donatas Motiejunas. Il se dit que vous avez préféré rompre les négociations et les reporter à l’été prochain. Qu’en est-il réellement ?

Ce sont deux joueurs qui se retrouvent dans la même situation. Lorsqu’on a commencé à discuter, Houston était un peu hésitant puis lorsqu’ils ont proposé un deal, on a préféré attendre. On pense qu’ils vont faire une bonne saison. Là, ils sont protégés et si Houston veut les garder, ils mettront le paquet.

Quand vous dites « le paquet », cela signifie un contrat maximum ?

Non, pas forcément. Vous savez, notre philosophie avec Wasserman est de vendre le joueur par rapport au marché, par rapport à l’équipe et par rapport à ce que veulent les joueurs. Certains joueurs préfèrent rester dans leur équipe pour moins d’argent. D’autres vont ailleurs car ils veulent plus d’argent. Il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte dans ces situations. Houston a fait le choix de ne pas signer Josh Smith, pourtant auteur de bons playoffs, c’est un signe fort pour Terrence Jones et Donatas Motiejunas.

Maintenant, c’est difficile de donner une estimation financière de leur valeur. Il y a quatre ans, si on vous avait dit que DeAndre Jordan signerait pour 20 millions de dollars par an, vous auriez rigolé. Lorsqu’il a quitté Joey Bell pour venir chez nous, les Clippers ne pensaient pas qu’on obtiendrait un gros contrat pour un deuxième tour de draft qui gagnait moins d’un million de dollars. Lorsqu’ils ont vu l’offre de Golden State [les Warriors avaient signé une offer sheet de 43 millions de dollars sur 4 ans avec le joueur, alors protégé], ils n’en revenaient pas. Il faut juste attendre les performances du joueur et c’est ce qui déterminera le contrat des joueurs. C’est aux joueurs de se vendre et on pense qu’ils vont faire une bonne saison.

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