Interview Nik Stauskas : « Niveau talent, les Sixers ont ce qu’il faut pour progresser »

Après une première saison décevante sous le maillot de Sacramento (4.4 points, 1.3 rebond en 73 matches), Nik Stauskas a l’opportunité de véritablement lancer sa carrière chez les 76ers. Le sniper canadien affiche de grandes ambitions au sein d’une équipe qui poursuit doucement mais sûrement sa reconstruction.

Nik, vous attaquez votre deuxième campagne en NBA. Quelles différences notez-vous par rapport à votre saison de rookie ?

Tout d’abord, il y a évidemment le fait de jouer pour une nouvelle équipe. J’ai hâte de jouer pour les Sixers et je pense que notre groupe est plus solide que ce que l’on veut bien dire. Ce sera un challenge très intéressant à relever pour l’équipe et pour moi. Lors de la saison de rookie, tout est nouveau. Chaque instant est une découverte et il faut s’ajuster et s’habituer à un nouveau rythme de vie. Je sais désormais ce que c’est que de jouer une saison de 82 matchs. Brett Brown est mon 4e coach en à peine plus d’un ans [après Mike Malone, Tyrone Corbin et George Karl] et j’ai donc du m’adapter à différents styles et schémas de jeu. J’ai assurément plus d’expérience que l’an passé mais c’est seulement ma 2e saison en NBA et je crois que j’ai encore énormément de choses à apprendre.

Les Sixers sont toujours en reconstruction cette année. Que vous manque-t-il pour passer ce cap et vous mêler à la lutte pour une place en playoffs ?

Je pense qu’il nous manque de l’expérience pour commencer. L’équipe est non seulement très jeune mais beaucoup de joueurs sont nouveaux et il faut développer une cohésion au sein du groupe. En terme de talent, nous avons ce qu’il faut pour grimper dans la hiérarchie. Il faudra du temps pour y arriver mais le potentiel est réel au sein de cette équipe.

Vous êtes actuellement au repos en raison d’une blessure au tibia. Est-ce un gros handicap d’être sur le flanc à ce moment de la saison ?

Toute blessure est difficile à vivre. Le training camp est très important car c’est la seule période de la saison où nous avons le temps de véritablement passer du temps en équipe et travailler en continu sans se soucier des matchs et des déplacements. Heureusement, je peux suivre le tout depuis le banc et je peux participer à quelques exercices. Je ne me sens pas coupé de l’équipe.

Un mot sur Jahlil Okafor, attendu comme la future star de la franchise ?

Il est extrêmement talentueux. Il sent le jeu et sait comment se mettre dans les meilleures dispositions. Je pense qu’il est le meilleur joueur dos au panier que j’ai pu voir. Il est encore très jeune et possède une grande marge de progression. Nous comptons beaucoup sur lui.

Vous avez pris la 3e place du Tournoi des Amériques avec le Canada, insuffisant pour vous qualifier pour les Jeux Olympiques. Qu’avez-vous retiré de ce tournoi ?

Nous avons joué un basket solide mais l’équipe n’a pas le vécu que peut avoir l’Argentine par exemple. Nous avons perdu le match qu’il ne fallait pas perdre. C’est dommage mais c’est comme ça. Il faudra passer par le TQO pour nous qualifier pour Rio mais nous serons prêts pour cette mission et attendons le tirage au sort avec impatience. Peu importe qui nous aurons à affronter. Nous ne craignons personne.

Propos recueillis à Washington.