Draymond Green sur les tablettes des Hawks et des Rockets

Alors qu’il avait déclaré après la finale NBA vouloir rester à Golden State, Draymond Green profitera de sa première expérience en tant que free agent pour évaluer toutes les options sur le marché. Interrogé par Yahoo Sports, l’intérieur des Warriors n’a pas fait mystère de sa stratégie et c’est avec la curiosité du novice qu’il testera sa cote de popularité auprès des autres franchises NBA.

« Ce qu’on m’a dit, c’est de ne pas avoir d’attentes. Quand on en a, c’est là où cela devient frustrant, stressant. Je veux juste prendre du plaisir et apprécier cette expérience, » a t-il confié à Yahoo Sports.

« C’est irréel. Je me souviens de ma mère qui gagnait 14 000 dollars par an… »

Élément phare de l’équipe championne en titre, Draymond Green a l’opportunité de signer le premier gros contrat de sa carrière, lui qui ne touchait que 915 000 dollars cette saison. Originaire d’un milieu modeste, l’ailier fort a du mal à se faire à l’idée d’être bientôt multimillionnaire.

« Quand BJ Armstrong (ancien joueur NBA, reconverti agent de joueur) en parle, j’explose de rire. Lorsque j’entends mon nom mentionné dans ces termes financiers, cela me ramène à l’époque où j’ai grandi à Saginaw, dans le Michigan, où ma mère touchait environ 14 000 ou 15 000 dollars par an. C’est irréel. C’est comme une blague et je ne peux pas y croire. À un moment, je commencerai à y croire mais pour l’heure, c’est dingue. Qui aurait imaginé ça ? On a toujours ces grandes ambitions, des espoirs. On veut y croire, mais cela semble intouchable. C’est fou d’être dans cette position. »

Dans le viseur des Hawks et des Rockets

Dès le 1er juillet, lui et son agent auront la possibilité de discuter avec les équipes. Outre Golden State, plusieurs sont intéressées, notamment les Hawks, les Pistons ou les Rockets. Même s’il se plait à Oakland, l’intérieur laisse la porte ouverte à un départ.

« Ils ont dit qu’ils voulaient me garder, mais on verra ce qui arrive. Je ne sais pas. Je ne ressens pas de pression. Il n’y en a vraiment pas besoin. »

Pour autant, Draymond Green n’a pas toutes les cartes en main puisqu’il est free agent protégé. Quel que soit le montant des offres concurrentes, Golden State pourra toujours s’aligner.