Seth Curry, le premier souffre-douleur de Stephen

Alors que son frérot est tranquillement mais sûrement en train de monter en régime durant ces finales NBA, Seth Curry ne bronche pas.

Le joueur de D-League a longtemps été le martyr de Steph lors de leurs joutes adolescentes et, ce n’est pas aujourd’hui que le plus jeune des deux frères Curry va se mettre à plaindre les adversaires des Warriors. 

« Je ne les plains pas car je sais ce que c’est pour l’avoir vécu de près. » raconte-t-il sur Sporting News. « J’ai vécu cette sensation souvent dans ma vie. Tu défends bien, et il arrive encore à rentrer des tirs comme il l’a fait [lors du match 5]. Je me souviens que parfois je touchais même la balle, je défendais comme un fou, je le contrais à moitié, mais il trouvait toujours un moyen de mettre le ballon dans le cercle. C’est tellement frustrant de jouer contre lui. »

Seth, l’enfant martyr

Fugace coéquipier de Matthew Dellavedova chez les Cavs, Seth Curry connait les arcanes du système NBA et son frangin MVP les a lui maîtrisées pour arriver au sommet de la montagne. Cette année, il pourrait ainsi réaliser un fantastique doublé avec ses Warriors : honneur individuel ultime (MVP), plus honneur collectif ultime (titre NBA) – voire deuxième honneur individuel ultime (MVP des finales). Sans oublier le titre de champion du monde acquis en Espagne…

Pour Seth, le témoin privilégié de cette ascension fulgurante, Curry est né pour ce genre de moments. Comme lors de la March Madness qui avait fait passer le lutin de Davidson au rang de star (LeBron James se déplaçant à plusieurs reprises pour aller le voir notamment), cette exposition sur la plus grande scène de la NBA lors des finales, cela n’impressionne pas le moins du monde Stephen Curry !

« Je pense qu’il aime ces moments ultra clutch. Il veut être celui qui prend les gros tirs et il n’a pas peur de les rater. Que ce soit à domicile ou à l’extérieur, quand l’autre équipe est sur un run ou vient de mettre un gros tir, on peut voir que lui tire une énergie encore plus forte quand il rentre les tirs de fou qu’il prend. »