Quand l’entourage de Stephen Curry ne voulait pas le voir aux Warriors…

Stephen Curry est un magnifique et difficilement contestable MVP. Tombé dans le cocon de la Baie, il a joui d’un contexte parfait et de la confiance aveugle d’une franchise en son talent. Mais l’histoire aurait pu être différente. C’est ce que révèle Yahoo! Sports qui rapporte que les proches du meneur des Warriors avaient tout fait pour qu’il ne soit pas sélectionné par Golden State lors de la draft 2009, mais aussi Memphis qui était aussi sur le coup avec son deuxième choix.

En 2009, Stephen Curry tourne à près de 29 points de moyenne avec Davidson, et malgré un physique plutôt light, il est annoncé comme l’un des cracks de la prochaine draft NBA. C’est à l’époque que son agent, Jeff Austin, en accord avec le clan Curry, va tout faire pour envoyer son poulain aux Knicks. Par exemple, il refuse que Curry effectue un workout pour les Grizzlies, détenteurs du deuxième choix.

« New York avait le 8e choix, et on s’est dit que ce serait l’endroit parfait pour lui, » explique l’agent du nouveau MVP pour Yahoo! Sports. « Dès qu’on est arrivé au 7e choix (des Warriors), on s’est dit : « Allez les gars, ne le prenez pas s’il vous plaît ». À ce moment-là, Golden State n’était vraiment pas notre destination souhaitée »

C’était sans compter sur Larry Riley, l’ancien GM des Warriors. Le désormais responsable du scouting à Oakland avait tout de suite décelé le potentiel du jeune Curry, notamment lors d’un match face à Purdue. Jeff Austin le savait.

« Je lui ai dit : Larry, je t’aime bien, j’ai beaucoup de respect pour toi mais s’il te plaît, ne choisis pas Steph. Nous le voulons à New York. »

Impossible de faire changer d’avis le front-office des Warriors et Stephen Curry est sélectionné en 7e position de la draft 2009. Six ans plus tard il est l’un des joueurs les plus esthétiques et adroits de la ligue, et devient MVP.

« À l’époque, j’avais dit que Steph (Curry) était le deuxième meilleur joueur de cette draft » avoue Larry Riley. « Mais je me suis trompé : en fait, c’était le meilleur »

« Baby Face » a d’ailleurs chaleureusement remercié son ancien manager général de lui avoir fait confiance, hier, lors de son discours de MVP. Pour New York, l’histoire aurait pu être tout autre, mais la franchise choisit finalement de drafter Jordan Hill en 8e position, avec le « succès » que l’on connaît…